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La révélation de ce que nous sommes en
Jésus
Noël : une histoire d'amour qui dure toujours
"La lumière
luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue..." (La Bible, Jean 1.5)
Pour nous terriens, la lumière qui nous éclaire vient du ciel. Le jour, le soleil nous éclaire. La nuit, la lune et les étoiles prennent le relais pour nous guider, nous orienter... nous faire rêver
peut-être.
Dans la nuit de Noël, une étoile a guidé les bergers et les mages jusqu'à l'endroit où un bébé venait de naître : Jésus. Si on en parle encore aujourd'hui, cela signifie que ce
bébé n'était sûrement pas comme les autres, et que cette histoire, finalement, recouvre plus de la réalité que du rêve - sans en altérer en rien son caractère merveilleux.
La lumière est bonne et même vitale. Le quasi totalité des peuples aspirent à la lumière. Et la plupart des gens se réjouissent lorsque la météo annonce du soleil. Cependant il y a des
exceptions. Certaines personnes souffrant d'une grave maladie sont contraintes à fuir la lumière du jour et sont condamnées à vivre toute une vie dans l'obscurité. Imaginons ce calvaire. La femme de l'ancien
chancelier Kohl atteinte de cette grave maladie a choisi le suicide. Les non-voyants, eux, jouissent pleinement des bienfaits de la lumière du soleil, mais ils ne la voient pas.
Un être normalement constitué aime la lumière et a besoin de la lumière. Il ne nous viendrait pas à l'idée de nous calfeutrer chez soi pour éviter toute clarté du jour, ou encore de fermer les
yeux en marchant ou en conduisant ! Que veulent dire alors ces paroles de la Bible : "La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue" ?
D'abord une histoire d'amour
L'histoire de Dieu commence par un bébé. Mais l'histoire d'un bébé commence bien avant sa naissance, au moins neuf mois avant ! Et même encore avant il y a une histoire d'amour ! Si pour nous, une histoire
d'amour peut être brève, avec Dieu, une histoire d'amour dure toujours. Dieu nous aime et il nous aimera toujours. Le fruit de l'amour se manifeste naturellement par la venue d'un bébé. Qui aurait imaginé que
Dieu lui-même utilise ce processus et manifeste son amour pour nous à travers la conception d'un bébé en chair et en os ? C'est pourtant ce qui est arrivé ! Toutefois à une différence
près : Marie, la femme choisie par Dieu, n'avait de relations avec aucun homme avant d'accoucher du bébé nommé "Jésus". Seuls des prophètes, comme Esaïe, avaient annoncé des
siècles auparavant cet événement extraordinaire : "Le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, une vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel, qui signifie Dieu
avec nous". (Esaïe 7.14)
Considérons notre coeur
Un signe ! Un bébé ! Est-ce un message pour nous terriens du 21ème siècle, inventeurs de la pilule, partisans en puissance de l'avortement, témoins de la mort d'un enfant toutes les 2 minutes pour cause de
malnutrition, pollueurs, insouciants des générations à venir ?... Mais qui voit ce signe ? Qui voit cet enfant né il y a maintenant plus de 2000 ans ? Les évangiles, dans la Bible, rendent compte
point par point de l'événement. Luc relate que lorsque Marie, enceinte, et Joseph, son fiancé, se rendirent à Béthléhem pour se faire recenser, elle fut surprise par les douleurs. Ils ne trouvèrent pas
de place dans l'hôtellerie, alors Marie accoucha dans une étable. Comment reconnaître le Fils de Dieu dans ce bébé né dans une étable ? Pourquoi Dieu, s'il voulait nous visiter, n'a-t-il pas choisi
un palais ? C'est que Dieu est déroutant face à nos préjugés. On ne reconnaît jamais Dieu tout de suite, il faut un certain temps avant que nos idées reçues fléchissent. Si du moins nous
permettons que celles-ci fléchissent ! Car c'est ici, précisément, dans cette étable de Bethléem que "la lumière", "la véritable lumière" vient dans le
monde ! Une trentaine d'années à peine après cet accouchement, Jésus, en pleine maturité dira : "Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie." (Jean 8.12) Ce n'est pas un coup de baguette magique qui nous transforme. Mais à partir de la confiance accordée à Jésus pour le suivre, se déclenche un processus
divin qui va nous transformer petit à petit, nous faire grandir, mûrir, et en tout cas nous ouvrir les yeux pour que nous puissions le reconnaître.
Considérons notre cœur qui est loin d'être un palais et, sans honte, faisons une place à Jésus pour qu'il puisse y naître. Je ne connais pas d'autre Noël plus véritable. Si nous ne le faisons pas,
sommes-nous alors conscients de faire partie de cette multitude de gens pour lesquels "La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue" ?
Alberto
La naissance de Jésus.
Extrait de l'évangile de Luc, chapitre 2, 1-20
En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa
ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire
inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une
crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent
saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui
est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée
céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y
allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous
ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce
qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
Mardi (02/12/08)
Le péché
--> Lorsque le voile se déchire
Complément sur Le voile déchiré
Quel que soit notre Quotient Intellectuel, peu importe qu'il soit très élevé ou très bas, il y a un élément dans la vie qui n'est pas à la portée de notre compréhension : C'est la
notion de péché par rapport à un Dieu qui, lui, est saint. Le péché reste le plus grand problème de l'être humain, qu'il en soit conscient ou non. Pour Dieu, cela lui a coûté la mort de son
fils unique, un fils pourtant parfaitement innocent !
Dans toute l'histoire de la Création, et depuis que le monde est monde, le péché ainsi que tout ce qui tourne autour reste le domaine le plus grave et le plus difficile à comprendre, même pour de nombreux
chrétiens. Pour approfondir cette question, il faut beaucoup de temps ainsi qu'une bonne disposition de cœur. Et si Dieu dans notre démarche n'intervient pas lui-même en nous accordant son Saint-Esprit, tout est vain et la
notion de péché nous reste fermée.
J'ose croire que le Saint-Esprit est à l'œuvre dans le monde, et partout, et dans différentes sphères comme Joueb !
Ainsi, puisque j'ai parlé d'un Voile déchiré, je voudrais apporter en
complément juste quelques explications en vue d'une meilleure compréhension.
Dieu aime infiniment l'homme mais il déteste le péché. S'il y a cohabitation possible en politique, il n'en est pas de même avec Dieu et le péché. Par conséquent, depuis que le péché est
entré dans l'humanité, c'est à dire depuis la désobéissance d'Adam et Eve (depuis cet événement historique que la Bible appelle La chute), les hommes sont héritiers de cette
désobéissance et portent en eux comme un virus, la marque incurable du péché qui les empêche de cohabiter avec Dieu qui est saint, ils en sont donc séparés.
L'œuvre de Dieu depuis la chute consiste pour Lui à tout mettre en œuvre afin de donner à l'homme la possibilité de s'approcher de Lui, et pour que cet homme déchu arrive enfin à retrouver une relation
nouvelle avec son Créateur.
L'œuvre de Dieu est gigantesque, elle couvre tous les temps, elle devance les temps et les dépasse. Elle est avant, pendant, et après les temps. Vous et moi ne pouvons la comprendre sauf si Dieu nous y aide ! Il le fait si
nous le voulons et si nous sommes assoiffés de Lui.
Le livre du Lévitique dans la Bible met en valeur la sainteté de Dieu, il rapporte toutes les pratiques (compliquées !), lois, rituels, sacrifices d'animaux qui devaient servir pour l'expiation du péché. Car le
sang est nécessaire pour l'expiation du péché. Ainsi, dans l'Ancien Testament, ou plus exactement pendant l'Ancienne Alliance, c'est-à-dire avant la venue de Jésus, le sang des animaux servait pour l'expiation du
péché. Le Grand Prêtre (un Lévite) appelé aussi Souverain Sacrificateur, habillé de son vêtement sacerdotal, entrait une fois par an dans une tente prévue à cet effet où il y avait
un lieu spécial appelé le lieu très saint et où se trouvait entre autre le Tabernacle symbolisant la présence de Dieu, il devait lui-seul pénétrer derrière un voile
spécial (personne d'autre que lui n'avait le droit d'y aller), il y présentait du sang d'animaux sacrifiés pour que le péché du peuple soit expié. Mais ce n'était pas une véritable
expiation puisque le sang des animaux n'est pas un sang pur. Dieu se montrait satisfait uniquement parce qu'il avait prévu longtemps à l'avance la perfection. En effet, la véritable expiation du péché ne pouvait se
faire que par un sang pur, le sang d'un homme sans péché. C'est la raison pour laquelle Jésus est venu. Il a pris un corps comme le nôtre. A un temps précis, Marie est devenue enceinte sous l'action du Saint-Esprit
(nous ne comprenons pas mais pour Dieu qui est capable de faire des miracles, ce n'est pas un problème).
En mourant sur la croix le Christ (qui est resté sans péché) a inauguré une Nouvelle Alliance : l'Alliance avec son sang pur qui expie le péché une fois pour toutes. Tous, sans exception, nous sommes au
bénéfice du sacrifice de Jésus-Christ.
Et voici la grande nouveauté de la nouvelle Alliance (Nouveau Testament) : lorsque Jésus est mort, le fameux voile du Temple, celui derrière lequel le Souverain Sacrificateur pénétrait une fois par an, ce
voile-là s'est déchiré de haut en bas, donnant accès à tout le monde au trône de Dieu ! Tout le monde peut dorénavant se présenter à Dieu directement par la prière.
L'intercesseur maintenant est Jésus-Christ. Le voile de sa chair a été déchiré, c'est comme si le ciel s'était ouvert. Et lorsque nous prions, nous prions directement à Dieu au nom de
Jésus-Christ.
L'Ancienne Alliance (celle de la loi) nous conduit vers La Nouvelle Alliance (celle de la grâce) et nous propose une vie par l'esprit... non plus une vie par la chair (tout un programme, eh oui !) mais par l'Esprit !
Ne vous découragez pas ! Nous y arriverons !
Vendredi (28/11/08)
Il vaut mieux en rire
--> Tout dépend du temps dans lequel nous sommes
Il y a un temps pour pleurer, et un temps pour rire...
Il y a un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements ;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. (C'est écrit)
Hier soir, je roulais en voiture sur une route à grand trafic. Dans la lueur des phares, j'ai vu un homme qui marchait sur le bas-côté. Sa présence insolite obligeait chaque voiture à ralentir. Aucune ne pouvait
s'arrêter. En passant à côté de lui, j'ai juste observé qu'il portait un sac et qu'il marchait lentement la tête inclinée vers le bitume.
Il est écrit dans la Bible que "l'Eternel entend la voix des larmes"...
Je crois que ceux qui souffrent ne peuvent être insensibles au cœur de Dieu. Quel que soit leur parcours de vie, ceux dont le cœur est brisé, victimes d'un destin tragique et incompréhensible, qui ne peuvent
guère s'exprimer que par des larmes, ne peuvent être insensibles au cœur de Dieu.
Les étrangers, les immigrés, passent par ces chemins de déchirements. Je comprends pourquoi Jésus les aime.
Les malades, les handicapés, les malchanceux, sans-abris, déshérités, les victimes de la dépendance, même ceux ayant contracté le sida, je comprends aussi pourquoi Jésus les aime.
Lorsque le cœur est atteint et pleure, je crois que Dieu pleure aussi.
Il y a beaucoup de souffrance sur la terre et il y a beaucoup de pleurs. Une bonne moitié de la population mondiale est pauvre et souffre. Beaucoup voient l'avenir incertain, bouché. Certains pensent même que le monde se meurt et
ils ne voient plus d'espoir. Je crois que nous vivons une époque extraordinaire de mutation où les hommes poussés à l'extrême dans leur retranchement, sont appelés à se remettre en question.
Lorsqu'il ne reste plus que la voie des larmes pour s'exprimer, il s'agit là aussi d'une ultime remise en question. Plus tard, il n'y en aura plus !
Lorsqu'un malade sur son lit n'a plus personne et se tourne vers le mur pour pleurer, c'est Dieu qui tend l'oreille pour l'écouter. Rien n'est encore perdu pour un cœur qui se tourne vers Dieu ! (La Bible, Esaie 38.1-6)
Je sais bien que ceux qui croient à l'Evangile sont sauvés ! Je sais aussi que ceux qui ont un cœur pur verront Dieu (c'est écrit dans la Bible). Et je sais que toutes les
larmes versées par un être humain sont comptées (comme les cheveux de notre tête). Je sais aussi qu'un jour, Jésus essuiera toute larme (c'est écrit) !
Ah ! Le monde est compliqué, injuste, mais il reste d'une simplicité enfantine pour les gens simples aimant la simplicité, car je suis persuadé qu'il y a un avenir pour tous ceux qui aspirent à la justice et
à la vérité et qui sont comme les enfants.
Ceux qui cherchent Dieu de tout leur cœur sont évidemment les gens les plus intelligents ! Parce que Dieu lui-même se révèlera à eux ! (Ça c'est écrit aussi)
Jeudi (20/11/08)
Et en ce temps-là
--> Le lieu de l'Avenir
En ce temps-là, nous vivions ensemble.
En ce temps-là l'amour nous aimait.
Heureux destin quand la vie rassemble
Ceux qui se ressemblent
Et qui se cherchaient....
Charles Trenet
En ce temps-là, le germe de l'Eternel (Jésus) sera magnifique et glorieux et le fruit du pays sera un sujet de grande fierté pour les survivants d'Israël. Alors ceux qui subsisteront, ceux qui resteront à Sion seront
appelés saints, tous ceux qui, à Jérusalem, seront inscrits afin d'avoir la vie. Quand l'Eternel aura lavé la souillure des filles de Sion et purifié Jérusalem du sang qu'on y a répandu, par le souffle
du jugement, par le souffle de l'incendie, l'Eternel va créer sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur tous ceux qui s'y assembleront, une nuée le jour, et la nuit la fumée et l'éclat de flammes de feu. Et
au-dessus de toutes choses sa gloire sera comme un dais et comme une cabane donnant de l'ombre pendant le jour pour protéger de la chaleur et servant de refuge, d'abri contre l'orage, contre la pluie.
Le prophète Esaïe
Voyez-vous le lieu de l'Avenir ? Le cœur ! Le centre du monde, Jérusalem, oui, (pas La gare de Perpignan comme le pensait notre cher peintre Dali) mais Jérusalem, oui, à jamais, et... mais aussi... mon cœur ! Ton cœur ! Partout où
le germe de l'Eternel trouve une bonne terre pour pousser !
Dimanche (26/10/08)
Il suffirait que Dieu parle
--> Exprimer l'inexprimable
La pensée "du monde" n'est pas la pensée de Dieu.
Lorsqu'au regard de la Bible, Jésus rembarre durement Pierre qui ne veut pas que Jésus meure sur la croix, il lui en donne les raisons : "Parce que tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des
hommes". En lui assénant par dessus le marché cette parole sévère : "Arrière de moi, Satan !", il ne le fait pas seulement pour marquer le coup mais pour être clair. A ce
moment là, Jésus voit en Pierre l'homme qui n'est pas encore converti et qui est, comme tous les non-convertis, soumis au monde et à son système de pensée dirigé par l'instance de Satan. Jésus, lui,
dirige l'instance du monde de Dieu appelé aussi "royaume des cieux". En mourant sur la croix, le Fils de Dieu va racheter le péché des hommes, cela Satan le sait, durant tout le ministère de Jésus, il
essaiera de l'en empêcher –en vain ! La résurrection de Jésus a élevé celui-ci au-dessus de toute autorité et lui a acquis la victoire sur Satan. Pourtant, si Satan a été vaincu, il
est encore actuellement laissé par Dieu en liberté contrôlée, en attendant d'être détruit définitivement lorsque la fin arrivera.
Aujourd'hui, il est appelé "le prince de ce monde" parce qu'il s'est accaparé de ce monde dans lequel nous sommes. C'est lui qui en tire les ficelles et qui dirige le système de pensée des
sociétés humaines dans un but destructif. Sa domination sur la terre sera de plus en plus visible au fil des années. Le monde sera alors détruit, mais avant, Jésus reviendra. Et en attendant ce retour, Dieu
invite les gens à "sortir du monde" pour entrer dans son monde à lui, dans le "royaume des cieux". L'évangile est la Bonne Nouvelle qui révèle et explique tous ces événements.
Jésus peut se permettre d'inviter tout le monde à croire en lui ! Le don gratuit de sa vie sur la croix est l'expression de son amour total pour chacun de nous ! Il agit à travers ses disciples et aujourd'hui à
travers les chrétiens qui le confessent et à qui il a donné cet ordre solennel : "Allez, dites aux gens cette Bonne Nouvelle..." (Matthieu 28.18-20)
"Mes pensée ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et
mes pensées au-dessus de vos pensées..." (Esaïe 55.8-9)
Le système de pensée du "monde" n'a rien à voir avec le système de pensée de Dieu et de son royaume. D'une manière naturelle et générale, les gens devraient préférer ce
qui est noble, bon, bien, pur, et devraient être ainsi attirés par les pensées de Dieu. Mais ce n'est pas le cas ! Faut-il alors que le prince de ce monde soit puissant pour arriver à détourner les gens
en voulant les attirer à lui ! Dieu est plus fort, bien sûr, mais il ne prend pas de force, il invite à croire en lui. Jésus a dit : "J'attirerai tous les hommes à moi" ; il a aussi promis :
"L'évangile sera annoncé à tous les peuples de la terre". Et encore cette promesse formidable d'espérance : "La terre sera remplie de la connaissance de Dieu, comme le fond de la mer par les eaux qui le
couvrent".
Les lumières éclairant le monde ne sont pas à dédaigner mais elles n'ont rien à voir avec la lumière de Dieu. Ce qui est lumière selon l'homme est loin d'être lumière selon
Dieu ! Et pour cause : si Dieu ne parle pas, il n'y a pas de lumière. Non, si Dieu ne parle pas, il n'y a pas de commencement ! Il n'y a rien si Dieu ne parle pas ! C'est par sa Parole que Dieu crée, uniquement par
sa Parole ! Tant que Dieu ne parle pas, il n'y a rien et tout est noir de ténèbres ! Mais il suffirait que Dieu parle... Oui, il suffit que Dieu parle : "Que la lumière soit" pour que les
ténèbres disparaissent et laissent la place à la lumière. Il l'a fait en créant le monde, au commencement, il y a bien longtemps déjà !
Et maintenant ? Et bien maintenant c'est notre cœur qui peut faire l'objet d'un renouveau, d'un recommencement : d'un vrai commencement. Il me semble que le lecteur arrive à me suivre. En effet, si Dieu parlait dans
mon cœur... Je sais ce n'est pas si simple. Quand Dieu parle, n'exprime-t-il pas sa volonté ? Suis-je capable d'accepter sa volonté ? Et ma volonté à moi, que devient-elle ? Suis-je capable de faire
confiance à Dieu en le laissant faire ? Mettant que j'accepte sa volonté, il va dire alors au sein de mon cœur : "Que la lumière soit" !... Mais alors cela revient à dire que mon cœur est
rempli de ténèbres ! Suis-je capable d'accepter ce fait concernant mon cœur ? Ne suis-je pas intelligent, pertinent, fort de caractère ? J'ai tout lu sur "les lumières", je suis capable
d'argumenter dans tous les domaines, je connais tous les mots en "isme"... C'est que je ne suis pas né(e) de la rosée d'hier, moi !
Eh oui ! C'est l'égo ! Qu'il en faut des luttes et des luttes avant de capituler ! Car, précisons ici, Dieu ne parlera pas sans notre accord. A l'instar de l'adversaire despote qui s'installe en maître sans demander
la permission, Dieu, lui, ne prendra jamais possession de notre cœur à notre insu. Si Dieu agit avec l'homme d'une manière consentante et parfaitement consciente, ce n'est pas le cas du diable qui s'empare de ce qui ne lui
appartient pas sans que l'être s'en rende compte et qui, en fait, voudrait –veut à tout prix- prendre la place qui n'appartient qu'à Dieu seul !
"Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi..." (Apocalypse 3.20)
C'est dans notre cœur que Dieu veut habiter, mais avec notre accord. Si nous l'invitons par une prière, il viendra habiter dans notre cœur par le Saint-Esprit. Il dira en quelque sorte : "Que la lumière soit"
et notre cœur sera éclairé de la lumière divine. Seulement alors, nous comprendrons Dieu, nous le connaîtrons, et nous nous connaîtrons nous-mêmes. Nous passerons des ténèbres à la
lumière. Ce sera pour nous le commencement d'une autre vie qui se prolongera au-delà de notre mort et éternellement.
Dieu parle, il suffit de le laisser parler...
Si quelqu'un veut prier et ne sait pas comment s'y prendre, vous pouvez faire de ces mots les vôtres :
"Dieu, je crois ce qui est écrit dans la Bible. Je crois que tu as créé le monde par ta Parole.
De même que tu as dit au-dessus des ténèbres qui recouvraient la surface de la terre : "Que la lumière soit" et la lumière fut, je te demande de dire au-dessus des ténèbres qui recouvrent
mon cœur : "Que la lumière soit" pour que ta lumière divine vienne dans mon cœur.
Je te remercie de ce que tu le fais".
À suivre
Jeudi (23/10/08)
S'il suffisait d'aimer
--> Communiquer l'inexprimable
Jean-Jacques Goldmann est un grand artiste, un grand musicien et un grand auteur ! Qui n'a pas entendu Céline Dion chanter "S'il suffisait d'aimer" ?
Il suffit parfois d'un timbre de voix, d'une mélodie et d'une musique pour créer une émotion forte qui vous arrache de votre train-train, vous prend les tripes et vous secoue dans tout votre être, comme pour
communiquer l'inexprimable.
Il suffit de lire le refrain, de le relire attentivement pour comprendre l'aspiration de l'artiste et ce qu'il exprime du plus profond de son cœur, l'aspiration éternelle de l'être qui voudrait vivre dans un monde heureux,
sans querelles et sans haine :
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S'il suffisait d'aimer
Si nous pouvions nous entendre avec tout le monde, ce serait le paradis ! Mais après des siècles et des siècles, après des millénaires, l'humanité ne sait toujours pas comment s'y prendre. Si la bonne
volonté ne manque pas, le but reste à atteindre...
Il y a des gens avec qui l'on s'entend bien, avec lesquels on a une certaine affinité. C'est facile. Il y en a d'autres avec lesquels on s'entend moins bien, c'est plus difficile, mais avec un effort on y arrive. Et puis il y a ceux avec qui
l'on ne s'entend pas du tout, avec lesquels il faut faire un plus grand effort pour vivre ensemble...
Pourtant, socialement parlant, tant que l'idée de Dieu reste à l'extérieur de la pensée, la vie communautaire reste possible, c'est pourquoi aussi la laïcité reste la seule alternative (je t'accepte mais ne
me parle pas de tes croyances, c'est ton affaire personnelle). Toutefois s'imaginer que l'homme pourrait se passer d'idées religieuses et que celles-ci pourraient se cantonner uniquement dans la sphère privée est un leurre
monumental.
Parce que, ce qui trie un peuple d'une manière radicale et sans équivoque, c'est l'Evangile de Jésus. Tant que le nom de Jésus reste tabou et qu'il n'est pas prononcé, le peuple reste indifférent et
ignorant de son propre cœur, il peut faire des projets en commun, mais attention ! Dès que le nom de Jésus intervient, dès que le nom de Jésus est prononcé, ce même peuple se trouve divisé.
Parce que le nom de Jésus révèle à chacun ce qu'il y a dans son cœur. Au nom de Jésus-Christ ressuscité, oui, chacun est appelé à prendre position, pour ou contre... Indifféremment
des autres religions...
Toute notre société est en devenir face à cette confrontation, au sens individuel comme au sens le plus large. La Bible parle même "de jugement" ! "Maintenant à lieu le jugement du
monde (Jean 12.31)" a dit Jésus. Il est
question de "ténèbres" et de "lumière". Il est question de peuples demeurant dans les ténèbres mais qui grâce à la foi en Jésus sont appelés
à passer des ténèbres à la lumière.
Au-delà du conflit terrible qui en résulte, une chose est sûre et immuable : devant la lumière, les ténèbres sont obligées de reculer !
Prendrais-je maintenant un exemple ? Parlerais-je maintenant d'une tristesse momentanée causée par l'état d'esprit de S. ? Pourquoi faut-il qu'une personne comme elle, si intelligente, si particulière, si pertinente,
si forte de caractère, révèle un cœur acerbe, aux arêtes vives, pas du tout arrondies par l'expérience d'une vie communautaire bonnement sociale, voyez-vous, lorsqu'on se frotte les uns aux autres au quotidien,
avec des ides et des sentiments contradictoires. Au lieu de cela, hélas, les prises de position restent rigides, blessantes, comme vécues entre deux pôles extrêmes, dans deux espaces respectifs et radicalement
différents, où dans le premier il ferait nuit, tandis que dans l'autre il ferait jour. Alors qu'il n'a pas de dialogue possible entre les ténèbres et la lumière ! Je m'en rends compte une fois de plus... Tout
le monde sait, ici sur Joueb, de quoi et surtout de qui je parle : de Jésus. Si j'en parle sans honte, c'est que l'expérience de près de trente années mises à plein temps à son service, m'ont affermis
dans la foi autant que dans la fiabilité de la Parole de Dieu (La Bible). Chers lecteurs, dans ce contexte, si S. me prie à (deux reprises) de "fermer ma gueule" en précisant (à deux reprises aussi) que
"je fais honte à Dieu", c'est la preuve que l'usurpateur n'est pas loin. S. ne le sait pas : elle ne veut pas le savoir, elle ne connaît ni Dieu ni diable ! Elle est captive de celui qui se déguise en
ange de lumière, de celui qui est menteur depuis le début des temps et qui n'a pas de vérité en lui, elle est captive de celui qui est le manipulateur de ce siècle en proposant une lumière qui n'est pas
lumière, qui inverse les valeurs fondamentales en disant que le mal c'est le bien, et que le bien c'est le mal ! Et pire : elle est captive de celui qui est meurtrier depuis le commencement (Jean 8.44) ! Le diable n'aime pas les gens qui parlent de
Jésus et son but n'est rien d'autre que de les éliminer. (Irak)
Eprouvez-vous. Si vous montrez de l'agressivité simplement parce qu'un bonhomme ou une bonne femme vous parle de Jésus, alors posez vous des questions et réfléchissez. Pourquoi seriez-vous du nombre de ceux qui se
perdent ?
Michel de Tiarelov, je me souviens de ton conseil et tâche d'éviter de me braquer contre les têtes
dures que nous connaissons, sachant que de sacrées blessures affectives leur mettent parfois les nerfs à vif ! La miséricorde est de mise ! Puisqu'il m'a tout pardonné, à mon tour je peux tout
pardonner ! Oh bonheur, espoir, espérance, amour, être aimé(e) ! La possibilité d'un commencement demeure !
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit: Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela
les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.
Vous venez de lire les premières lignes de la Bible. Avec la création du premier jour, c'est le temps qui commence, c'est aussi la vie qui commence...
Image grandiose que la Création divine, émerveillement des croyants devant l'incomparable réalité d'un commencement !
Dieu n'a pas changé et il ne changera jamais. Ce qu'il a fait avec la matière, en créant grâce à sa Parole "un commencement", il y a quelques milliards d'années, il peut le faire en vous
aujourd'hui dans votre cœur ! Il l'a fait en moi en 1979 !
Non, la pauvreté n'est pas le manque d'argent
--> Car il y a pauvreté et pauvreté
La pauvreté, c'est de se dire qu'il n'y a
pas d'éternité. C'est de subir la vie en surface en fermant les yeux sur les dimensions qui nous échappent. C'est de se contenter de son horizon restreint.
La pauvreté, c'est de ne miser que sur soi-même ou un semblable et pas sur Dieu ; de n'attendre de l'aide que des hommes et pas de Dieu. C'est de se boucher les oreilles quand l'Evangile est annoncé ; c'est de ne pas
voir l'agonie du Christ mourant sur la croix. C'est être aveugle.
La pauvreté, c'est de passer à côté des vraies richesses sans les voir, c'est de ne rechercher que les choses du monde -qui sont passagères- et pas celles de Dieu -qui sont éternelles. La pauvreté,
c'est de vivre sans considérer l'existence du Dieu Créateur et sans prendre conscience de la souffrance extrême que le Fils a dû souffrir pour nous racheter personnellement de notre pauvreté (extrême, avec ou
sans crise).
Cette pauvreté de la méconnaissance de Dieu est celle qui laisse en nous le plus de séquelles... au-delà de la mort, avec une dette impossible à rembourser à jamais ! L'extrême pauvreté est
de mourir sans Dieu, sans avoir mis avant sa confiance en Jésus-Christ. En revanche, l'extrême richesse est évidemment de mettre dès aujourd'hui (pas demain) sa pleine confiance en lui : parce qu'il reste
à jamais notre Sauveur !
Il vaut mieux être pauvre et connaître Dieu, que d'être riche et méconnaître Dieu !
Faites tout de suite un test avec vous-même pour savoir où vous en êtes. Lisez ces quelques lignes tirées de l'évangile de Matthieu, et qui sont un extrait d'un discours de Jésus (soulignez
éventuellement la phrase qui vous paraît la plus importante) :
« Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les cambrioleurs forcent les serrures pour voler. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel, où il n'y a ni
vers ni rouille pour détruire, ni cambrioleurs pour forcer les serrures et voler. Car ton cœur sera toujours là où sont tes richesses. »
« Les yeux sont la lampe du corps : si tes yeux sont en bon état, tout ton corps est éclairé ; mais si tes yeux sont malades, tout ton corps est dans l'obscurité. Si donc la lumière qui est en
toi n'est qu'obscurité, comme cette obscurité sera noire ! »
« Personne ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra le premier et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent.
»
« Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus
importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n'est-ce pas ? Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père
qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d'entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu'il se fait ?
« Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même
Salomon, avec toute sa richesse, n'a pas eu de vêtements aussi beaux qu'une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l'herbe des champs qui est là aujourd'hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas
à bien plus forte raison vous-mêmes ? Comme votre confiance en lui est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : «Qu'allons-nous manger ? Qu'allons-nous boire ? Qu'allons-nous mettre pour nous
habiller ?» Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d'abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu'il demande, et
Dieu vous accordera aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendema
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