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bandu2 : menu_arrow.gif Cikk: Des vérités fondamentales (Pasteur Josué Matthieu) - 23/09/2009 06:00

1 Des vérités fondamentales qu’on conteste

Episode 1

Les brochures qui sont l’occasion de ces pages sont remarquables, non par leur caractère indispensable, car elles ne sont au fond que la répétition des vues de Mr N. sur le sujet qu’elles traitent, mais parce qu’elles présentent les opinions du parti auquel leur auteur appartient, lorsque la puissance du mal des derniers jours devient si extraordinairement manifeste, et que toute chose prend peu à peu sa vraie place. J’ai dit souvent qu’il y a trois grandes positions de Christ, auxquelles répondent les pensées du chrétien : Christ sur la croix, Christ à la droite de Dieu, et Christ venant une seconde fois. La première de ces positions est le fondement de tout pour nous ; les deux dernières donnent, pour ainsi dire, son caractère chrétien actuel à l’Église. La séance de Christ à la droite de Dieu répond à la présence du Saint-Esprit sur la terre ; l’espérance de l’Église, en rapport avec la seconde, est, sans contredit, la venue de Christ pour recevoir les saints, à lui-même : quels que soient la gloire ou le règne qui suivront, notre vraie espérance est d’être toujours avec le Seigneur dans les lieux célestes. « Je reviendrai », disait Christ, « et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14:3).

Dans l’une des brochures qui nous a occupés dans un précédent article (*), on niait la présence du Saint-Esprit qui est le privilège du christianisme jusqu’à la fin, en conséquence de l’élévation de Christ comme homme à la droite de Dieu ; dans une autre brochure à laquelle nous répondons maintenant, on nie la véritable espérance du chrétien quant à la venue de Christ. Le système auquel ces traités appartiennent, se présente ainsi à nous comme la négation de la vraie puissance du christianisme dans ce qui le caractérise essentiellement, tel qu’il nous est donné dans les écritures du Nouveau Testament.

 

(*) Le Consolateur est-il venu ? — ou s’en est-il allé ?

Pasteur Josué Matthieu



bandu2 : menu_arrow.gif Cikk: Prêcher l'Evangile. (Pasteur Josué Matthieu) - 23/09/2009 05:56

 

Prêcher l’Evangile.

« J'ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre : 19 allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit 20 et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde. »  (Matthieu  28 :17à 20)

Mes amis, QUE NOUS SOYONS HOMME OU FEMME ,faisons-nous ce qui est écrit dans les versets ci-dessus ?

Je vous laisse vous-même trouver la réponse.

Pasteur Josué Matthieu

 


bandu2 : menu_arrow.gif Cikk: Soumission oû obéissance?. (Pasteur Josué Matthieu) - 23/09/2009 03:00

Soumission ou obéissance ?

 

La Bible parle beaucoup de soumission et d’obéissance. Il existe pourtant des différences importantes entre ces deux concepts. Nous devons connaître ces différences, pour savoir de quelle manière nous devons réellement être soumis, et à qui nous devons obéir !

Dans certains milieux chrétiens, on insiste beaucoup sur la nécessité de “se soumettre” aux anciens et aux conducteurs. On affirme qu’un Chrétien qui n’est pas soumis à une autorité spirituelle n’a aucun droit d’exercer lui-même la moindre autorité. Autrement dit, pour pouvoir commander, dans l’Eglise de Jésus-Christ, il faut soi-même être soumis à des “supérieurs.” On appelle cela le principe de “couverture spirituelle.” Un Chrétien qui n’est pas soumis à un ancien ne serait pas “couvert” spirituellement. Il serait en danger de se perdre et ne serait, dans le fond, qu’un rebelle à toute forme d’autorité.

Ce mensonge prend sa source dans une mauvaise compréhension des Ecritures et des concepts de soumission et d’obéissance. Sans doute peut-on y voir aussi l’influence des doctrines et des pratiques qui prévalent dans toutes les grandes dénominations chrétiennes, où la présence d’une organisation hiérarchisée est rendue nécessaire pour assurer la cohésion et le fonctionnement de tout l’ensemble.

Mais l’Eglise de Jésus-Christ n’a jamais fonctionné, et ne fonctionnera jamais, selon ce modèle humain. L’Eglise de Jésus-Christ est parfaitement soumise au Seigneur. Elle n’obéit qu’à l’Esprit de Vérité et à la Parole de Dieu. Et c’est de cette soumission et de cette obéissance qu’elle tire et exerce sa véritable autorité.

Cette autorité était celle du Seigneur Jésus. Une telle autorité n’avait besoin d’aucune confirmation humaine. Elle s’imposait d’elle-même, et était reconnue par tous ceux qui avaient des yeux pour voir et des oreilles pour entendre.

“Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité ?” (Matthieu 21 : 23).

Les Pharisiens et les autorités religieuses se rendaient bien compte que Jésus exerçait une autorité spirituelle unique. Ils auraient bien aimé savoir d’où lui venait cette autorité. Ils auraient surtout aimé que le Seigneur Jésus se soumette à leur propre autorité, parce qu’ils n’appréciaient nullement l’indépendance spirituelle du Seigneur.

“On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité. Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un esprit de démon impur, et qui s’écria d’une voix forte : Ah ! qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les uns aux autres : Quelle est cette parole ? il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! Et sa renommée se répandit dans tous les lieux d’alentour” (Luc 4 : 32-37).

L’autorité de Jésus ne Lui venait pas du fait qu’Il était soumis aux chefs religieux, mais de ce qu’il était parfaitement soumis à Son Père. Toute la puissance du Saint-Esprit se manifestait dans Sa vie, et cette puissance était caractérisée par une sainteté parfaite, un amour parfait, et une sagesse parfaite. C’est à cette source que le Seigneur Jésus puisait Son autorité, et c’est aussi à cette source que nous devons puiser la nôtre.

Avant d’aller plus loin, nous allons à présent nous attacher à bien définir le sens de ces deux mots : soumission et obéissance.

La soumission implique une relation de dépendance vis-à-vis d’une autorité supérieure que nous devons respecter. Celui qui est soumis est placé sous la dépendance et la subordination de quelqu’un qui occupe une position supérieure. Cette relation est, par exemple, celle du serviteur par rapport à son maître, du soldat par rapport à son supérieur hiérarchique, de l’administré, du citoyen ou du sujet, par rapport aux autorités civiles ou politiques, ou de l’épouse par rapport à son époux.

La Bible nous demande d’être soumis aux autorités établies et reconnues dans la société humaine. La soumission implique donc une attitude de cœur, la volonté de ne pas se rebeller contre ces autorités établies, de ne pas leur résister, de ne pas vouloir les détruire ou les renverser.

Une telle attitude de cœur ne dépend absolument pas de la qualité morale de ces autorités établies. Certaines autorités civiles ou politiques, et même certaines autorités établies dans l’Eglise, sont corrompues, dominatrices, injustes ou tyranniques. Dieu nous demande de les respecter malgré tout, de ne pas nous rebeller contre elles, de ne pas les injurier ou leur manquer de respect, de ne pas chercher à les détruire ou à les écarter par la force.

Notre soumission ne signifie pas nécessairement que nous devions nous taire, quel que soit le traitement auquel nous sommes soumis. Nous avons, au contraire, le devoir de dire la vérité avec amour, et de reprendre, même publiquement, ceux qui sont en position d’autorité et qui se comportent mal.

Voici ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée, à propos des anciens dans l’Eglise :

“Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Ecriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte” (1 Tim. 5 : 17-20).

Nous pouvons donc respecter et honorer les autorités, tout en gardant la liberté de les reprendre et de leur dire la vérité avec amour.

D’une manière générale, à propos de la soumission, voici ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce sujet :

“Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur” (Rom. 13 : 1-7).

Paul dit clairement qu’il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu. Le Seigneur a établi dans Sa création un certain ordre, et nous ne devons pas résister à cet ordre. Nous ne partageons pas nécessairement les valeurs défendues par l’ordre établi, mais nous devons rester soumis. Cette soumission est toujours absolue et totale, tandis que notre obéissance reste relative.

En effet, nous pouvons rester soumis aux autorités, mais nous devons refuser d’obéir à des ordres impies qui nous sont donnés par ces autorités, dès que ces ordres violent la loi de Dieu, telle qu’elle est clairement exprimée dans Sa Parole écrite, la Bible, ou telle qu’elle découle de la conviction intérieure que nous donne le Saint-Esprit dans notre conscience.

L’obéissance, en effet, implique que nous nous conformions effectivement à l’ordre donné, que nous acceptions d’exécuter la volonté exprimée par l’autorité, parce que nous sommes intérieurement persuadés que cette volonté est bonne et conforme aux commandements de Dieu. L’obéissance implique un acte concret, et cet acte concret doit découler du fait qu’intérieurement, nous avons été persuadés que cette voie est bonne, est conforme aux exigences de la morale et de la volonté du Seigneur.

Notre devoir est par conséquent de désobéir à des ordres qui ne correspondent pas à la volonté de Dieu, tout en restant intérieurement soumis à l’autorité. Nous refusons d’obéir, par motif de conscience, mais nous ne contestons pas l’autorité établie, nous ne nous révoltons pas contre elle, nous ne nous rebellons pas, nous ne laissons entrer dans notre cœur aucun sentiment de haine, de rancune ou de colère, mais nous restons dans l’amour et dans la paix.

Cette distinction nécessaire entre la soumission et l’obéissance est fondamentale. Nul n’est obligé d’obéir aveuglément à une autorité supérieure, pour la simple raison qu’il est dans une position de subordination hiérarchique. Mais, en tant que Chrétiens soumis, nous devons examiner tous les ordres que nous recevons, à la lumière de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit qui demeure en nous. Devant Dieu, nous serons responsables de nos actes. Nous ne pourrons jamais, devant le tribunal de Christ, invoquer la raison que nous avons été obligés d’obéir à un ordre injuste, parce que les autorités qui nous commandaient étaient injustes. Il vaut toujours mieux obéir à Dieu qu’aux hommes !

Un Chrétien n’a donc une obligation de soumission et d’obéissance absolues qu’envers le Seigneur ! Parce qu’il est soumis au Seigneur, et que tous les ordres du Seigneur sont bons, l’obéissance du Chrétien envers Dieu est toujours en accord avec sa soumission. Devant Dieu, notre obéissance et notre soumission vont toujours dans la même direction, celle de l’accomplissement de la volonté de Dieu.

Voici ce que le prophète Samuel dit au Roi Saül :

“L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Eternel, il te rejette aussi comme roi” (1 Samuel 15 : 22-23).

Devant Dieu, et devant Sa Parole, la désobéissance est aussi grave que l’idolâtrie, la magie ou l’occultisme. En effet, l’esprit qui anime Satan est fondamentalement un esprit de révolte et de rébellion contre toute volonté de Dieu. Ce qui plaît donc le plus au Seigneur, c’est une obéissance qui vient de notre cœur, parce que nous avons été pleinement convaincus qu’en dehors de la volonté de Dieu, il n’y a rien de bon. C’est pourquoi aussi toute obéissance à autre chose que la volonté de Dieu n’est que révolte ouverte contre le Seigneur. Examinons donc attentivement à quoi nous obéissons, et n’obéissons que quand nous sommes certains que nous sommes en accord avec la volonté de Dieu ! Refusons d’obéir à tout ce qui n’est pas conforme à cette volonté !

Faire un “vœu d’obéissance” aveugle à une autorité supérieure est un crime de lèse-majesté divine, si cette autorité supérieure nous pousse à obéir, en vertu de ce vœu, à des ordres qui sont contraires à la volonté de Dieu ! Le “vœu d’obéissance” absolue que tout membre du clergé de l’Eglise Romaine doit faire à ses supérieurs, par exemple, est un viol de conscience caractérisé, grâce auquel cette institution peut continuer à exercer une dictature absolue sur la vie spirituelle de ceux qui prononcent un tel vœu.

Dieu est donc la seule autorité à laquelle nous devons toujours entière soumission et complète obéissance. Mais il n’en est pas de même pour tout autre autorité établie parmi les hommes. Notre soumission à ces autorités reste absolue, mais notre obéissance dépendra toujours de la conformité à la volonté de Dieu des ordres que nous recevons de ces autorités. Si les autorités établies nous donnent des ordres qui sont clairement contre la volonté de Dieu, notre devoir est alors de désobéir, tout en restant soumis !

Par exemple, en Chine, la loi civile impose un avortement à une femme enceinte qui aurait déjà un enfant. Il s’agit là d’une loi manifestement impie. Les Chrétiens Chinois ne sont aucunement tenus d’obéir à une telle loi, qui viole clairement la volonté de Dieu. Mais, en désobéissant, ils doivent aussi accepter les conséquences de leur désobéissance, conséquences qui peuvent aller de la privation de leurs droits civiques à l’emprisonnement. Toutefois, leur désobéissance ne doit jamais impliquer une rébellion et une révolte ouverte contre les autorités, ce qui serait de l’insoumission. Ils doivent rester respectueux des autorités, continuer à prier pour les autorités, et ne pas chercher à se révolter contre elles.

Si nous avons bien compris la différence entre soumission et obéissance, nous comprendrons aussi que notre devoir le plus important, en tant que Chrétiens, est de toujours bien connaître la volonté de Dieu, et de rester en communion spirituelle étroite avec le Seigneur, par Son Saint-Esprit. Car ce n’est qu’à cette condition que nous serons toujours en mesure de discerner si les ordres qui nous sont donnés par les autorités supérieures dont nous dépendons sont bien conformes à la volonté et à la pensée du Seigneur. En d’autres termes, nous devons chercher à devenir des Chrétiens de moins en moins charnels et de plus en plus spirituels. Sinon, c’est la porte ouverte à l’anarchie, à la rébellion et au désordre, où chacun, comme dans le Livre des Juges, ne fait que ce qui lui plaît.

Si chaque Chrétien charnel interprète la volonté de Dieu à sa manière, et fait référence à ses fausses convictions spirituelles pour désobéir aux autorités établies, on voit tout de suite où cela peut mener ! Cela ne peut mener qu’au chaos que nous voyons aujourd’hui dans l’Eglise et dans le monde, et à la contestation systématique de toute autorité, dans l’esprit de Mai 68. C’est parce que les Chrétiens ne sont pas en relation réelle avec le Seigneur, avec Sa Parole et Son Esprit, qu’ils ouvrent la porte au désordre, à la rébellion et à l’anarchie.

Quand nous sommes en communion avec le Seigneur, nous sommes soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu, et nous sommes prêts à obéir immédiatement, non seulement à nos conducteurs, mais à n’importe quel frère ou sœur, à partir du moment où nous savons que ce qu’ils nous disent vient réellement de Dieu ! Nous pouvons tous alors nous dire la Vérité dans l’amour, et nous reconnaîtrons immédiatement la Vérité dans tout ce qui nous est dit ! Nous obéirons alors aussitôt à cette Vérité, parce que nous n’avons aucune force contre la Vérité, lorsque nous sommes des Chrétiens consacrés, remplis de l’Esprit et conduits par l’Esprit !

“C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice. Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine. Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu ! Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous ! Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair” (Galates 5 : 1-16).

Le Chrétien soumis aux autorités est avant tout un Chrétien libre ! Il n’est esclave que de Christ et de la Vérité ! Il ne se laisse mettre sous le joug d’aucune autre servitude ! Les Galates avaient accepté une autorité qui ne venait pas de Dieu et, à cause de cela, ils s’étaient remis sous le joug de la servitude de la Loi et des hommes religieux. Ils étaient donc coupés de la grâce, et séparés de Christ !

Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté ! La liberté dans la soumission, et dans l’obéissance uniquement à la volonté du Seigneur ! Quelle gloire est celle à laquelle nous sommes appelés ! Il s’agit de la liberté glorieuse des enfants de Dieu ! C’est parce que Dieu nous a libérés que nous pouvons recevoir de Lui la capacité d’être parfaitement soumis à toute autorité, mais aussi la capacité d’être parfaitement obéissants à la volonté du Seigneur, et à elle seule !

Une fois établi le principe préalable de notre soumission et de notre obéissance absolues au Seigneur, nous devons aussi nous soumettre à toutes les autorités que le Seigneur a instituées. Mais, nous le rappelons, nous ne devons leur obéir que tant que les ordres que nous recevons d’elles sont conformes à la volonté de Dieu, et ne nous obligent pas à pécher.

Quelles sont les autorités que le Seigneur a instituées, et auxquelles nous devons être soumis ?

Nous devons être soumis aux autorités civiles et politiques qui nous gouvernent.

“Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien” (1 Pierre 2 : 13-14).

“Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes” (Tite 3 : 1-2).

Voici les caractéristiques d’un Chrétien soumis : il est prêt à toute bonne œuvre (conforme à la volonté de Dieu), il ne médit de personne, il est pacifique, modéré et plein de douceur.

Nous devons être soumis à nos supérieurs hiérarchiques.

“Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement” (1 Pierre 2 : 18-19).

Les serviteurs doivent être soumis à leurs maîtres, même à ceux qui sont d’un caractère difficile et qui les font souffrir injustement ! Les employés, ouvriers et travailleurs, qu’ils soient cadres ou simples exécutants, doivent donc être entièrement soumis à leurs supérieurs hiérarchiques.

Cette soumission à l’autorité implique aussi que nous devons exercer pleinement l’autorité qui est la nôtre, à la position hiérarchique que nous occupons.

Sur le plan spirituel, nous devons aussi comprendre qu’en Christ, Dieu nous a installés à une position d’autorité absolue, et que cette position implique des responsabilités que nous devons accepter d’exercer. Ceux qui n’exercent pas les responsabilités qu’ils devraient exercer, à la position qu’ils occupent, ne sont que des rebelles à l’autorité de Dieu.

En particulier, le Seigneur nous a donné, au Nom de Jésus, une pleine autorité sur toutes les puissances des ténèbres et sur toutes leurs œuvres mauvaises. Nous sommes les maîtres de Satan et de tous ses démons, et ils doivent nous obéir.

“Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux” (Luc 10 : 17-20).

C’est donc en vertu de cette autorité que nous a donnée le Seigneur que nous pouvons et devons détruire, au nom de Jésus, toutes les œuvres mauvaises de Satan : maladies, infirmités, faux raisonnements, mensonges et œuvres du péché et de la chair.

La femme doit être soumise à l’homme.

“Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ” (1 Cor. 11 : 3).

Dans la création divine, Dieu le Père est le Chef (la Tête) de Christ, Christ est la Chef (la Tête) de l’homme, et l’homme est le chef (la tête) de la femme. Dans ce passage, Paul ne parle pas nécessairement du mari par rapport à son épouse, mais de l’homme par rapport à la femme en général. L’homme, en tant qu’homme, est placé par le Seigneur en position d’autorité par rapport à la femme.

Cela signifie que Dieu réserve à l’homme les fonctions d’initiative, de direction, et de commandement. Paul dit clairement qu’il ne permet pas à la femme d’enseigner, ce qui est un acte d’autorité, ni de prendre autorité sur l’homme. C’est aussi pour cette raison que les positions d’anciens dans l’Eglise doivent être occupées par des hommes.

Aujourd’hui, dans le monde qui nous entoure, l’accent est placé sur la parité et sur l’égalité absolue entre l’homme et la femme, à tous les niveaux de la société. Nous devons prendre conscience qu’une telle mentalité est en rébellion complète avec la pensée de Dieu, et que ni l’homme ni la femme ne trouveront leur compte ni leur bonheur dans cette mentalité.

“L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme” (1 Cor. 11 : 7-9).

L’homme est l’image et la gloire de Dieu, la femme est la gloire de l’homme. L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme, et a été créée à cause de l’homme.

“C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend” (1 Cor. 11 : 10).

C’est pour marquer le fait que la femme dépend de l’autorité de l’homme que toute femme qui prie ou qui prophétise, dans l’assemblée, qu’elle soit mariée ou non, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend, c’est-à-dire un voile qui couvre ses cheveux.

Nous devons cependant comprendre cette relation “hiérarchique” de l’homme et de la femme d’une manière spirituelle, dans l’Esprit et avec l’Esprit. Il ne peut s’agir d’une relation hiérarchique telle qu’elle est exercée dans le monde, avec l’esprit du monde. Mais cette relation doit être vécue de la même manière que nous pouvons vivre notre relation “hiérarchique” avec Jésus-Christ. Nous ne pouvons vivre cette relation d’une manière pleinement satisfaisante que lorsque nous sommes dans l’Esprit, remplis de l’Esprit, et que rien de ce qui provient de la chair ne vient perturber cette relation.

Cela signifie-t-il qu’une Chrétienne qui travaille dans le monde ne peut jamais avoir des hommes sous ses ordres ? Non, nous ne le pensons pas. Cela pose certes le problème général de la place de la femme chrétienne : doit-elle privilégier son foyer, ou peut-elle travailler dans le monde, pour autant que cela ne nuise pas à son ministère d’épouse et de mère ? Il s’agit d’un autre sujet, qui dépasse le cadre de cet article. Une Chrétienne qui travaille à l’extérieur de son foyer peut en tout cas se trouver dans une position hiérarchique où elle aura des hommes sous ses ordres. Mais cela ne doit jamais l’empêcher de garder une attitude de soumission spirituelle envers les hommes, et de ne jamais oublier la place respective de l’homme et de la femme dans la création de Dieu. Il est clair qu’elle ne peut gérer cette situation d’une manière pleinement satisfaisante qu’en étant remplie de l’Esprit.

Les épouses doivent être soumises à leurs maris.

“Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée” (1 Pierre 3 : 1-2).

Si la femme en général doit être soumise à l’homme, à plus forte raison, l’épouse doit l’être à son mari. N’oublions pas que le mariage représente l’union de Christ et de Son Eglise. Le mari représente donc Christ, et son épouse représente l’Eglise.

“Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses” (Eph. 5 : 22-24).

L’apôtre Pierre ajoute :

“Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte” (1 Pierre 3 : 1-6).

Les enfants doivent être soumis à leurs parents.

“Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre” (Eph. 6 : 1-3).

Les enfants doivent être soumis à leurs parents et les honorer en tout temps et à tout âge. Mais ils ne doivent leur obéir que selon le Seigneur, c’est-à-dire que dans la mesure où les ordres qu’ils reçoivent de leurs parents sont conformes à la volonté du Seigneur.

Les Chrétiens doivent être soumis à leurs conducteurs spirituels.

“Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage” (Hébreux 13 : 17).

Il est bien parlé ici d’obéissance. Les Chrétiens doivent obéir à leurs conducteurs spirituels, aux anciens qui sont établis dans l’Eglise pour diriger et surveiller le troupeau.

Mais il va de soi que cette obéissance est subordonnée à la même réserve que précédemment : les directives et les ordres donnés doivent être conformes à la volonté de Dieu. Un ancien n’a de véritable autorité spirituelle que s’il est rempli de l’Esprit, et s’il est lui-même obéissant au Seigneur. Un ancien qui n’est pas obéissant au Seigneur n’a aucun droit d’exiger l’obéissance des brebis du Seigneur qui lui sont confiées. Et les brebis sont alors libérées de toute obligation d’obéissance, même si elles doivent rester soumises.

En effet, nous sommes toujours esclaves de celui à qui nous obéissons, tandis que nous ne sommes jamais esclaves de celui auquel nous sommes soumis. Car notre soumission ne nous oblige jamais à obéir à des ordres qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. Chaque fois que nous obéissons, nous sommes esclaves de celui à qui nous obéissons. Nous devons donc veiller soigneusement à la manière dont nous obéissons, afin que notre obéissance soit avant tout conforme à la volonté de Dieu.

“Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice” (Rom. 6 : 16-18).

Nous devons obéir de cœur aux règles de doctrine dans lesquelles nous avons été instruits, pourvu que cette instruction soit faite par des enseignants fidèles et vrais ! Paul et les premiers apôtres faisaient partie de ces enseignants. Mais ils veillaient à ce que leurs enseignements soient approuvés, dans leur cœur, par tous ceux qui faisaient confiance à l’onction de l’Esprit qu’ils avaient reçu, pour discerner la valeur et la qualité de ces enseignements. Les apôtres n’exigeaient jamais une obéissance aveugle, sous prétexte qu’ils étaient apôtres du Seigneur.

Les jeunes doivent être soumis à ceux qui sont plus âgés et anciens dans la foi.

“De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens” (1 Pierre 5 : 5).

Dans l’Eglise, nous devons enfin nous soumettre les uns aux autres.

Si nous devons être soumis les uns aux autres, c’est toujours dans la crainte de Christ, et en veillant à être toujours remplis de l’Esprit !

“Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ” (Eph. 5 : 18-21).

bandu2 : menu_arrow.gif Cikk: Les premières années de Jésus. (Pasteur Josué Matthieu) - 23/09/2009 02:55

Les premières années de la vie de Jésus.

Les premières années de la vie de Jésus furent au nombre des plus mauvaises. Hérode, le fou criminel et détesté, n'est plus là, mais les Juifs n'ayant rien à espérer de son successeur et le sentant plus faible que son père commencent à se remuer. Ces émeutes partielles qui éclatent sans cesse jusqu'au dernier soulèvement de l'an 66 sont comme les premiers et sourds grondements d'un volcan dont l'éruption va se produire et s'annonce déjà par quelques jets de lave et une longue agitation souterraine.

Que se passe-t-il pendant qu'Archélaüs est à Rome ? Sabinus, procurateur du légat de Syrie, envahit la Palestine et s'empare de Jérusalem. Les Juifs lui opposent une résistance terrible. Les portiques du Temple sont brûlés et Sabinus, enfermé dans le palais royal, demande du secours au général Varus, alors en Orient, le même qui fut plus tard tué en Germanie. Varus accourt, force les insurgés à lever le siège du palais et, s'emparant de deux mille d'entre eux, il les fait crucifier. Qu'on se représente ces deux mille croix dressées aux portes mêmes de Jérusalem, dans les champs, dans les carrefours, sur les collines, le long des routes. Ce n'est pas tout; pendant cette émeute, provoquée par Sabinus, le pays tout entier avait été dans l'anarchie. Un certain Judas, fils d'un patriote galiléen mis à mort par Hérode le Grand, répandait la terreur en Galilée. Des brigands conduits par un ancien esclave d'Hérode, un certain Simon, pillaient la ville de Jéricho, enfin un berger, appelé Athrongoeus, se faisait nommer roi, se mettait avec ses quatre frères à la tête de véritables armées et parcourait le pays.

Auguste approuva cependant le testament d'Hérode, malgré les plaintes des Juifs ; il espérait sans doute que le fils ressemblerait au père et saurait tenir cette nation. Mais Archélaüs ne parvint pas à asseoir sa domination en Judée et L'empereur, se décidant à écouter les doléances de ses sujets, le déposa et l'exila à Vienne dans les Gaules (6 ap. J.-C). Ses états, c'est-à-dire la Judée, l'Idumée et la Samarie turent réduits en province romaine, annexés à la Syrie et administrés par un procurateur.

Auguste avait enfin la paix. Quant aux Juifs ils ne perdaient ni ne gagnaient au change. Les émeutes pourront devenir moins fréquentes, en tous cas elles seront plus vite réprimées, mais le joug de l'étranger sera plus lourd que jamais. Les soldats romains, en effet, tiendront partout garnison et ces soldats, les officiers surtout, envoyés ainsi dans l'extrême Orient, au milieu de ces Juifs détestés, pourront tout se Permettre ; aucune plainte ne sera désormais écoutée ; quoi qu'ils fassent, ils resteront impunis. Les Juifs qui ne voudront pas se soumettre tiendront la campagne. Leurs bandes indisciplinées attaqueront les Romains partout où ils les rencontreront.

Josèphe les appellera « des chefs de voleurs, remplissant la Judée de brigandages ». En parlant ainsi il ne dira qu'une partie de la vérité. Ces brigands n'étaient souvent que des patriotes exaspérés, des hommes sincèrement religieux, et qui n'avaient d'autre tort que de se laisser entraîner par l'exaltation de leur fanatisme.

Pour comprendre ce qu'était l'administration nouvelle il faut se souvenir de l'organisation générale de l'Empire romain à cette époque. Quand les Romains ne laissaient pas un pays conquis se gouverner lui-même, ils l'annexaient purement et simplement à l'une des grandes provinces qui partageaient l'empire. Ces provinces étaient de deux sortes, les impériales et les sénatoriales. Les premières qui relevaient directement de l'empereur, étaient les provinces frontières ; leur importance militaire était considérable. La Judée, la Samarie, l'Idumée furent annexées à la province impériale de Syrie.

Chacune de ces provinces impériales était administrée par un légat ou propréteur, sorte de gouverneur militaire choisi par l'empereur. Au-dessous de lui, un procurateur était chargé de percevoir les impôts. Dans les provinces étendues et importantes (et la Syrie était de ce nombre) ce personnage réunissait les administrations de la guerre, de la justice et des finances. Pontius Pilatus, par exemple, qui n'était que procurateur sous les ordres du légat de Syrie, avait tous les pouvoirs d'un préteur. Ces procurateurs résidaient à Césarée et ils ne se rendaient à Jérusalem qu'au moment des grandes fêtes. La population était à ces moments-là si nombreuse et si turbulente, les émeutes étaient si fréquentes, que leur présence était indispensable. Ils demeuraient alors, sinon dans la tour Antonia même, qui servait de caserne à la garnison romaine, du moins tout à côté; on leur avait bâti un modeste palais, un pied-à-terre avec une vaste salle pavée au rez-de-chaussée qui servait de prétoire et où ils rendaient la justice. Nous avons déjà précisé ces détails en décrivant Jérusalem.

FIN

Pasteur Josué Matthieu