…../….. Mais on objecte : ce sont des idées purement spéculatives. — Ruse de Satan ! Si, m’élevant
au-dessus du présent, au-dessus du sentiment de mes besoins et des circonstances du moment ; si, franchissant le domaine des êtres matériels, je m’élance dans l’avenir, dans ce champ livré à
l’intelligence de l’homme, tout y sera vague et sans influence, ou je le remplirai soit de mes pensées, soit des pensées de Dieu. Mes pensées ! Voilà la spéculation. Les pensées de Dieu,
c’est la prophétie qui les expose et les développe ; car la prophétie est la révélation des pensées et des conseils de Dieu relativement à l’avenir. Quel est l’être portant
le nom de chrétien qui ne jouisse pas de la perspective que «la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer» ? Eh bien ! C’est une prophétie. Si
nous demandons : comment s’accomplira-t-elle ? Ce n’est pas de la bouche de l’homme que doit sortir la réponse ; la parole de la même prophétie nous instruit sur ce point, et fait taire les
imaginations et la vaine gloire de nos cœurs orgueilleux.
En effet, bien que la communion de Dieu nous soulage et nous sanctifie, bien que cette communion, qui doit être éternelle, nous soit
déjà donnée, Dieu a voulu agir sur nos cœurs par des espérances positives, et il a fallu qu’Il nous les communiquât pour qu’elles fussent efficaces, et que notre avenir ne fût ni vague, ni
rempli de fables ingénieusement imaginées. Or, le Dieu de grâce et de bonté en soit loué ! Notre avenir n’est ni vague, ni rempli de fables ingénieusement imaginées. «Car», dit
l’apôtre, lorsqu’il veut entretenir la piété, la vertu, l’amour fraternel, la charité dans les âmes des fidèles, et faire qu’ils puissent se souvenir continuellement de ces choses,
«ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais comme ayant été témoins
oculaires de sa majesté. Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, lorsqu’une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai
trouvé mon plaisir». Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la sainte montagne. Et nous avons la parole prophétique rendue plus ferme, (à laquelle vous faites bien
d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur), jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs, —
sachant ceci premièrement, qu’aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même. Car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes
de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint» (2 Pierre 1:16-21).
En étudiant les traits les plus généraux de la prophétie, nous examinerons ces trois grands sujets :
l’Église, les nations, et les Juifs.
En poursuivant cette étude, nous trouverons, selon la mesure de lumière qui nous est donnée, un résultat des plus doux, à
savoir le plein développement des perfections de Dieu selon les deux noms ou caractères sous lesquels il s’est révélé dans ses relations avec nous. Aux Juifs, c’est comme l’Éternel
qu’il se révèle (Exode 6:3) ; à l’Église, c’est comme Père. Jésus, par conséquent, est présenté aux Juifs en qualité de Messie, centre des promesses et des
bénédictions de l’Éternel envers leur nation ; à l’Église, il apparaît comme Fils de Dieu, réunissant à Lui ses «plusieurs» frères, et partageant avec nous son
titre et ses privilèges. Nous sommes «enfants de Dieu», «membres de sa famille» et «cohéritiers du Premier-né», qui sont l’expression de toute la gloire de son Père. Dans la
consommation des siècles, quand Dieu réunira toutes choses en Christ, alors sera aussi réalisé le plein sens du nom sous lequel il s’est révélé à Abraham, chef des fidèles, de ce
nom sous lequel il a été célébré par Melchisédec, type de ce sacrificateur royal, qui sera le centre comme l’assurance de la bénédiction de la terre et des cieux réunis, du nom de
«Très-haut, possesseur des cieux
et de la terre».
Le
chrétien doit chercher à connaître non seulement le salut qui est en Christ, mais aussi tous les fruits de ce salut. Il doit non seulement s’assurer qu’il est dans la maison de son Père, mais encore
jouir des privilèges de la maison.
(2 Pierre 1:3-4). « Par sa puissance, en effet, Dieu nous a donné tout ce qu'il faut pour vivre dans l'attachement au Seigneur, en nous faisant
connaître celui qui nous a appelés par la manifestation de sa propre gloire et l'intervention de sa force. 4 Ainsi, nous bénéficions des dons infiniment précieux que Dieu nous avait promis. Il a
voulu, par ces dons, vous rendre conformes à ce que Dieu est, vous qui avez fui la corruption que les mauvais désirs font régner dans ce monde. » (D'autres comprennent :
vous faire vivre en communion avec lui).
Dans
la gloire de Christ et de l’Église, Dieu nous donnant un avenir que lui-même a rempli de ses
desseins, l’étude de cette précieuse vérité vient remplir nos pensées de la manière la plus utile ; et c’est sûrement un des buts qu’il s’est
proposés en nous dispensant la prophétie, laquelle, nous révélant ses intentions, nous fait, en qualité d’amis (Jean 15:15 ; Éphésiens. 1:9), participer aux pensées qui l’occupent. Il ne pouvait nous donner un plus tendre gage de son amour et de sa confiance (Genèse. 18:17), ni
rien qui eût pour nos âmes une efficace plus sanctifiante. En effet, si c’est par le but qu’ils poursuivent que les hommes sont caractérisés, notre conduite dans le présent se ressentira de l’avenir
qui fait notre espérance ; elle en portera nécessairement le reflet et la couleur. Ceux qui n’ambitionnent que dignités, ceux qui ne rêvent que richesses, ceuxqui n’attendent leur bonheur que des plaisirs du monde, agissent chacun selon ce qui est dans
son cœur ; leur vie respective est réglée par les objets qu’ils
affectionnent. Il en est de même de l’Église. Si les fidèles comprenaient leur vocation, qui est de participer à une gloire à venir toute céleste,
qu’arriverait-il ? Ils vivraient ici-bas comme des étrangers et des voyageurs. En
connaissant les prophéties qui regardent cette terre, ils comprendraient mieux la nature des promesses faites aux Juifs, les distingueraient de celles qui nous concernent, nous chrétiens ; ils jugeraient l’esprit du
siècle, et s’affranchiraient de préoccupations humaines, et de soucis toujours funestes à la vie
chrétienne ; ils apprendraient à s’appuyer sur Celui qui a tout réglé, qui connaît l’issue des choses dès
le commencement, et à se livrer tout ensemble à l’espérance qui leur a été donnée, et à l’observation des devoirs qui en découlent.
On
prétend que le véritable usage à faire des prophéties est de montrer la divinité de la Bible par celles qui sont déjà accomplies. C’est bien un des usages qu’on en peut faire, mais ce n’est pas là le but spécial pour lequel elles ont été
délivrées. Elles sont données, non au monde, mais à l’Église, pour lui communiquer les pensées de Dieu, et lui servir de guide et de flambeau avant l’arrivée des
événements qu’elles annoncent, ou durant le cours de ces événements. Que dirait-on d’un homme qui n’emploierait toutes les confidences d’un tendre ami que pour se convaincre plus tard qu’il a
dit la vérité ? Hélas ! Où en sommes-nous ? Avons-nous à ce point perdu le sentiment de nos privilèges et de la bonté de Dieu ? N’y a-t-il donc rien pour l’Église
dans toutes ces saintes révélations ? Car, certes, l’Église n’en est pas à se demander si Dieu, son céleste ami, a dit la vérité.
Mais
il y a plus : la plupart des prophéties, et, dans un certain sens, on peut dire toutes les prophéties, s’accomplissent à l’expiration de l’économie qui nous concerne ; or, à cette
époque, il sera trop tard pour être convaincu de leur vérité, ou pour les employer à en convaincre autrui : le jugement éclatant qui tombera sur ceux qui en doutent, en sera la démonstration assez
évidente. Je
Prends un exemple dans les prédictions du Seigneur. À quoi bon l’avertissement qu’il avait donné à ses disciples de s’enfuir dans telle ou telle circonstance, s’ils n’avaient
point compris ce qu’il disait, ni cru d’avance à la vérité de sa parole ? C’était précisément cette connaissance et cette foi qui les distinguaient de tous leurs compatriotes
incrédules. Il en est de même de l’Église : les jugements de Dieu vont frapper les nations ; l’Église en est avertie ; grâce à l’enseignement du Saint Esprit, elle le comprend,
le croit, et échappe aux malheurs qui doivent arriver.
Nous sommes ici-bas pour connaître une grande aventure. Nous devons fixer notre trajectoire et suivre le plan prévu par Dieu pour déterminer notre
destination finale. Avec la compréhension que nous avons de l'Evangile, notre but final devrait être facile à déterminer, parce que le Sauveur a marqué le chemin pour nous. Dans le sermon sur la montagne, il a dit
:
« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
« Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7:13-14).
Les Ecritures nous disent à maintes reprises qu'il n'y a qu'un seul chemin qui conduit à la vie éternelle. Dans la chambre haute, le soir de la dernière Cène, le Sauveur a dit tendrement adieu à ses
apôtres en leur disant : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai prépare une place, jereviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).
L'apôtre Thomas a dit alors :
« Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? »(verset 5)
La réponse du Sauveur a été simple et claire : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (verset 6).
Quelle chance nous avons de connaître le plan que le Seigneur a prévu pour nous ! Il a marqué le chemin qui nous ramènera en sa présence. Si le chemin est marqué si clairement, comment se
fait-il que tant s'en écartent et ne corrigent pas leur trajectoire, et se retrouvent ainsi dans l'impossibilité d'atteindre la destination à laquelle ils espèrent parvenir ?
Conclusion : Devant notre impossibilité, celle qui consiste à marcher complètement dans ses voies. Une seule phrase : croire et
espérer.
Il es écrit :« C’est en espérance que
vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ».
Comment et ou puisez notre force, et donc avoir confiance dans leSeigneur ?
« Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grâce qui nous est accordée dans
l'union avec Jésus-Christ ». (2 Timothée 2 :
1)
Chers lecteurs.
Beaucoup de gens, même des croyants, se donnent beaucoup de mal pour trouver des solutions à leurs problèmes en dehors du Seigneur
Jésus.
En générale, l'erreur des êtres humains c'est d'essayer de résoudre eux-mêmes leurs difficultés avant de se tournez
vers Dieu.
Ce n'est qu'après s'être rendu compte que leurs solutions n'aboutissent pas, qu'ils se tournent vers le Créateur de
l'Univers.
Que de misères de toutes sortes seraient évitées si faisant preuve d'un peu de foi les chrétiens se dirigeaient
immédiatement vers Dieu au lieu d'avoir confiance en eux-mêmes !