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bandu2 : menu_arrow.gif אַרטיקל: Louange à Dieu. (Pasteur Josué Matthieu) - 22/09/2009 11:29

 

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Louanges à Dieu (2)

La sagesse a bâti sa maison,
elle a dressé sa table et mélangé son vin.
Elle appelle ses enfants :
« Venez manger de mon pain
Et boire le vin que j’ai préparé pour vous »

Ils viendront du levant et du couchant
et prendront place à table au festin du royaume.

Tu nous offres le pain qui vient du ciel.
Ton corps est la semence d’allégresse éternelle.

Pain vivant que le Père nous donne
pour célébrer la Pâques de l’Alliance nouvelle.

Vin joyeux qui délivre nos âmes de toutes nos tristesses.
Sang du Christ, tu nous sauves.

Ton amour nous rassemble en un seul corps
Nous chantons ta louange, acclamons ta tendresse.

Pasteur Josué Matthieu 

dCC J’aime Jésus dCd

 

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bandu2 : menu_arrow.gif אַרטיקל: Ou était-je ? (Pasteur Josué Matthieu) - 22/09/2009 11:27

 

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Ou étais-je Seigneur ces deux dernieres années? Pourquoi n'ai-je pas répondu lorsque tu m'appellais? Pourquoi me suis-éloignée de toi? Comment ai-je pu surtout vivre loin de toi sans ton amour qui m'a porté tant de fois et donné tant de bonheur. Comment ai-je pu ignorer ta présence à mes cotés, et vivre ma vie comme si de rien était. Comment ai-je suivi la voie de l'iniquité et oublié ce sacrifice incommensurable que tu as fait pour moi: TA VIE. 

Comment ai-je oublié cette croix qui t'a fait tant souffrir? Comment ai-je oublié toutes tes promesses et tes enseignements? Comment ai-je oublié TA SAINTETE? Ho Seigneur ce voile épais qui me couvrait la vue, tu viens de me l'oter et je réalise toute l'horreur de mon péché. Je n'ai plus voulu croire que tu t'interressais à moi, parce que j'avais fait ce choix que tu n'approuvais pas. J'ai plus voulu prier pensant que je n'en avais plus le droit. Moi moi qui t'ai tant aimé au début, moi je venais de te trahir en me détournant de tes voies. J'ai suivi des chemins de traverses et me suis égarée et depuis j'avais l'impréssion de vivre dans le noir. Je me sentais mal,triste sale, pauvre erre qui cherchait à tout prix la lumière mais qui ne cherchait pas au bon endroit. Moi dont le coeur avait été purifié par ton sang, moi je l'ai laissé se remplir à nouveau de poussieres et de toutes sortes de mauvaises choses.

Et je m'étonnais qu'il ne batte plus comme avant. Avant? Oui lorsque je t'ai rencontré, Seingeur, lorsque tu es entré dans ma vie un beau jour de printemps. C'était justement le mois de mars! Ca fait 18 ans aujourd'hui que je t'ai donné mon coeur. Ho je sais je te l'ai repris si souvent aussi. Pardonne moi ma faiblesse humaine et purifie de nouveau mon âme. Redonne moi une énième chance mon Dieu d'être à nouveau plus que ta créature, mais d'être TON ENFANT. Aide moi à retrouvé la paix et à repartir sur le bon chemin qui mène vers toi. Que toutes mes larmes soient accepté par toi en signe de repentance Seigneur. Que ton NOM soit béni et proclamé par toute la terre!

Merci d'être ce Dieu d'Amour si parfait mais aussi d'être ce Dieu de justice parfaite. Merci de m'avoir sauvée de m'avoir pris dans tes bras d'amour et d'avoir fait de ma vie cette harmonie qu'elle a été lorsque je marchais ma main dans la tienne. Saisi de nouveau ma main Seigneur et serre là trés fort que je ne tombe plus. AMEN!

bandu2 : menu_arrow.gif אַרטיקל: Le fruit défendu. (Pasteur Josué Matthieu) - 22/09/2009 11:25

 

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Le fruit défendu.

Qquestion : J'aimerais connaître la signification de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Certains disent que c'est le rapport sexuel. Est-ce vrai ? (Kouame)

Réponse : Si l’on veut comprendre la signification de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », il faut retrouver le texte du livre de la Genèse qui en parle  (Genèse 2 : 16,3-8)Il fait partie des grands récits de la Genèse qui racontent – sous la forme de récits mythiques – les origines du monde et de l’homme. C’est un genre littéraire particulier, que l’on retrouve dans d’autres cultures de l’époque (VIe siècle av. J-C), qui offrent au lecteur des réponses aux grandes questions existentielles qui se posent depuis toujours à l’humanité, sous toutes les latitudes : D’où venons-nous? Qui est-ce qui est l’origine du monde qui nous entoure? D’où vient le mal, la difficulté à se comprendre, la violence qui se déchaîne si souvent entre les humains? Pourquoi la relation homme/femme est-elle, certains jours, si difficile à vivre?

Les grands récits scientifiques d’aujourd’hui ont repris pour une grande part de ces questions et nous fournissent des explications passionnantes sur l’origine du monde et les lents processus qui sont à l’origine de la vie et de la diversité des espèces. Personnellement je fais confiance au scientifique lorsqu’il décrit la lente hominisation de l’homme, mais je reste frappé par son refus d’y voir un sens autre que celui du Hasard et la Nécessité. Quand je lis la Bible, je découvre, au travers des grands récits des origines, une réponse qui éclaire le sens de ma présence au monde, une réponse qui garde une étonnante actualité, pour autant que je les lise avec les instruments que nous possédons aujourd’hui pour décrypter le message que nous adressent ces récits. Celui qui désire approfondir la question, d’un point de vue psychanalytique, peut lire le très beau livre de Marie Balmary : La divine Origine, éditions Grasset 1993. Le regard de cette psychanalyste sur ces vieux récits en montre bien l’étonnante actualité.

Ceci dit, nous pouvons reprendre la question posée au départ et tenter d’y apporter une réponse la plus claire possible, en procédant par étapes.

Lorsqu’il crée l’être humain (homme et femme), Dieu le place devant un interdit

On trouve ce récit au chapitre 2 de la Genèse, dans le deuxième récit de la création. Après avoir façonné l’humain avec la glaise du sol, Dieu met en lui une haleine de vie. Puis, il le place dans « le jardin d’Éden » où il trouvera tout ce qui lui est nécessaire pour vivre. Mais Dieu ajoute une condition à ce bonheur : le respect d’un interdit.

Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort. (Gn 2,16-17)

Dans la suite immédiate de ce verset donné, notons-le bien, à « l’adam » - qui signifie le glaiseux mâle et femelle - vient un acte nouveau qui crée une situation nouvelle. Lisons la suite du récit :

Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme. Alors celui-ci s'écria : « Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair! Celle-ci sera appelée "femme", car elle fut tirée de l'homme, celle-ci! » (Gn 2,21-23)

Ce texte met en place divers éléments qui me semblent essentiels dans toute existence humaine. Il ne suffit pas d’être « homme mâle ou femelle », ce qui est le propre de l’existence animale. L’être humain doit naître à son identité propre dans la reconnaissance de son vis-à-vis différent et pourtant semblable. On le découvre dans la première parole humaine. C’est un cri de reconnaissance : « Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair! Celle-ci sera appelée "femme", car elle fut tirée de l'homme, celle-ci! » Le  même et le différent sont au cœur d’un processus de reconnaissance mutuelle. N’est-ce pas, décrit avec un langage très imagé, ce que nous trouvons dans le processus de toute relation amoureuse? C’est bien cette direction qu’indique le verset suivant : « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » (Gn 2,24)

L’amour n’est pas décrit ici comme un simple processus physiologique, mais bien comme un processus relationnel. De la reconnaissance mutuelle naît une sorte de nouvelle entité, le couple humain dans lequel l’un et l’autre se découvrent à la fois semblables et différents. Ils sont bien deux êtres de relation mais sont appelés – comme une exigence fondamentale de tout amour humain – à ne former qu’une seule chair.

La question du début rebondit à ce niveau : que vient faire l’interdit donné à l’humain? Pourquoi ne doit-il pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal sous peine de mort? C’est à ce niveau que l’écoute psychanalytique est intéressante. Marie Balmary ne parle pas d’interdit, mais d’« inter-dit » en deux mots. L’inter-dit de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, sous peine de mort, n’est rien d’autre que l’expression imagée d’une loi humaine fondamentale, la loi de relation. L’inter-dit est l’espace nécessaire à la naissance de la parole, ce qui se dit entre deux humains qui vivent une relation de liberté. Pour que soit possible la parole entre eux deux, l’un et l’autre doit respecter l’inter-dit ou l’espace qui rend possible la vie et la liberté de chacun. Manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ou refuser la loi de relation, c’est créer une relation fusionnelle ou favoriser la main mise de l’un sur l’autre. Dans la réalité de la vie du couple humain, c’est le mettre en grave danger de mort. Pour subsister dans la durée, ce dernier doit respecter la loi de relation : ni fusion, ni soumission de l’un à l’autre ou vice-versa. C’est ce que la suite du récit de la Genèse nous suggère toujours de manière aussi imagée.

Pasteur Josué Matthieu

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bandu2 : menu_arrow.gif אַרטיקל: L' arbre de la Genèse et de la sexualité. (Pasteur Josué Matthieu) - 22/09/2009 11:23

 

 

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L'arbre de la Genèse et la sexualité

La tentation ou la version faussée de l’interdit divin

La réalité de l’existence humaine est plus compliquée que cela. L’expérience nous apprend que le grand amour peut virer au cauchemar. Après la première rencontre peut survenir le temps de la violence et de la haine. Cette expérience, les hommes de la Bible la font aussi et ils se posent des questions qui restent les nôtres. Je les exprimerai ainsi : pourquoi est-ce si difficile de s’entendre? Pourquoi tel ou tel couple qui semblait tant s’aimer, a-t-il fini par se déchirer? Qu’est-ce qui provoque ces déchaînements de violence qui peuvent survenir entre époux, entre parents et enfants? L’auteur de la Genèse n’est pas naïf; il a, lui aussi, fait ce constat. Il y réfléchit et donne sa réponse à travers un récit très imagé.

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » La femme répondit au serpent : « Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort. » Le serpent répliqua à la femme : « Pas du tout! Vous ne mourrez pas! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; ils cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes. Ils entendirent le pas de Yahvé Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour, et l'homme et sa femme se cachèrent devant Yahvé Dieu parmi les arbres du jardin. (Gn 3,1-8)

Comme vous pouvez l’imaginer, ce texte comporte de nombreux éléments symboliques qui mériteraient plus ample explication. Pour éviter d’alourdir ma réponse à la question qui a été posée, je me contente de faire quelques remarques à partir de ce que le récit donne à entendre et penser.

Il y a d’abord le serpent – le plus rusé de tous les animaux, au dire du texte – qui s’insinue dans l’esprit de la femme et vient exacerber en elle le désir qui l’habite. Il commence par semer la confusion en elle : « Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » Dieu a bien donné à l’humain la possibilité de manger de tous les fruits des arbres du jardin, à l’exception des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais dans la bouche du serpent, le Dieu qui donne devient le Dieu qui veut tout pour lui et cherche à préserver ses privilèges. La femme corrige les insinuations du serpent et rétablit la vérité de ce que Dieu a dit. Alors serpent fait miroiter devant elle une possibilité nouvelle: « Pas du tout! Vous ne mourrez pas! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal.» Être comme des dieux, posséder la toute-puissance, acquérir la connaissance sur toutes choses... C’est le rêve de Prométhée ou la quête du Graal, le désir d’acquérir la Force ou encore la maîtrise sur toutes choses. Tous les rêves humains les plus fous procèdent de ce même désir hypertrophié : être comme des dieux... Le mal est fait et le mensonge, injecté comme un venin, accomplit son œuvre; il s’insinue dans l’esprit de la femme. Elle vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement.

De quoi est-il question en définitive, en termes plus modernes? Deux conceptions du divin s’affrontent ici, celle du Dieu du serpent et celle du Dieu qui a fait l’humain à son image. Le serpent suggère à l’humain que Dieu est jaloux de ses pouvoirs et prérogatives et qu’il l’empêche de naître à lui-même et d’exister pleinement dans sa liberté. C’est la conception d’un certain athéisme moderne qui ne conçoit d’épanouissement humain, de liberté authentique qu’en dehors de toute idée de Dieu.

L’autre conception du divin a été posée dans les deux récits de la création. Dieu crée l’humain à son image; il  met en lui du divin en lui insufflant son haleine de vie; il lui confie en plus la gestion de la création en lui proposant de donner un nom à tous les êtres. Dieu offre à l’humain une forme de domination, tout en lui rappelant les limites qui sont les siennes : il y a du divin en toi mais tu n’es pas Dieu et tu ne peux t’épanouir qu’en relation avec l’autre divin ou humain. Deux alternatives s’affrontent en l’humain à propos du chemin de la pleine réalisation de soi. Elles posent une question en ces termes : Pour me réaliser dans mon être d’homme ou de femme, dois-je vivre dans une indépendance totale à l’égard du divin, comme le suggère le serpent, ou au contraire, dois-je accepter de vivre et de m’épanouir dans ma liberté d’homme ou de femme, en relation vivante avec Dieu?

La suite du récit offre une réponse à cette question!  « Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus... » (Gn 3,6-7) Le premier couple humain tombe dans le même piège. Tous deux mangent le fruit défendu, veulent vivre en supprimant tout interdit et brusquement leurs yeux s’ouvrent. La nudité, qui leur était naturelle et ne posait aucun problème, devient brusquement le signe d’une fragilité radicale. Ils ont cru pouvoir accéder par leurs propres forces au divin, à la toute-puissance. Ils se découvrent réduits à leur plus simple expression, obligés de se protéger face à tous les prédateurs potentiels. Ces rêves de toute-puissance qui s’écroulent, on vient de les vivre dans le secteur financier. Le non respect de la loi de relation a conduit à la catastrophe tous ceux qui ont cru aux promesses des menteurs patentés. L’interdit divin permet au couple humain de subsister, parce qu’il sauvegarde une espace de parole et de reconnaissance mutuelle. En supprimant ou « en mangeant » l’inter-dit, l’humain se met dans une position d’extrême fragilité qui introduit la violence dans la relation à l’autre, parce que chacun est désormais une proie possible pour l’autre.

Retour à la question posée! L’interdit donné par Dieu à l’humain est, comme je l’ai dit, une loi de relation ou une condition pour vivre en pleine liberté et en plein épanouissement de soi. La relation sexuelle a toute sa place dans cette loi de relation, pour autant qu’elle la respecte. Le danger qui guette l’homme est son désir hypertrophié de toute-puissance ou de domination. Chaque fois qu’il cède à ce désir, il met en danger la vie de l’autre et la sienne également. Voilà qui peut nous donner à réfléchir!

Pasteur Josué Matthieu

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