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La révélation de ce que nous sommes en
Jésus
La vérité des Ecritures. (3)
LES ANIMAUX INFÉRIEURS SONT AUSSI DES ÂMES
Nous voyons ainsi pourquoi les Écritures emploient aussi le mot « âmes » en
parlant des animaux inférieurs. Ils sont, aussi bien que l'homme, des êtres sensitifs ou créatures intelligentes, mais d'un ordre inférieur. De même que l'homme, ils peuvent voir, entendre, toucher, goûter et
sentir ; et chacun d'eux peut raisonner dans la mesure de son organisme, sans qu'aucun puisse, comme l'homme, le faire sur des choses aussi abstraites et d'un ordre aussi élevé. Cette différence ne provient pas de ce que l'homme
et les animaux inférieurs posséderaient des principes différents de vie ; car ils ont tous des forces vitales similaires, provenant de la même source de vie, du même Créateur ; tous ces êtres
entretiennent leur vie de la même manière, en digérant des aliments de nature semblable, lesquels produisent du sang, des muscles, des os, etc., chacun selon son espèce, sa nature ; chaque être propage son
espèce de la même manière, transmettant à sa postérité la vie qui fut à l'origine accordée par Dieu. Ils diffèrent en forme et en capacité mentale.
On ne peut pas dire non plus que l'homme étant une âme (ou être intelligent), les bêtes ne sont pas des
âmes, c'est-à-dire douées d'intelligence, de pensée, de sensation. Au contraire, l'homme et la bête sont des âmes, des êtres intelligents, conscients. Cela est non seulement affirmé par les
Écritures, mais c'est un fait rendu tangible, dès qu'on a compris la signification exacte du mot âme, telle qu'elle vient d'être donnée. Prenons par exemple la création d'un chien parfait ; supposons que cette
création ait été particulièrement décrite comme celle d'Adam, quelle différence de détail pourrait-on imaginer ? Le corps d'un chien créé ne serait un chien que lorsque le souffle ou
respiration de vie l'aurait animé ; il serait alors une créature vivante, ayant les forces et la sensibilité qui lui sont propres, une âme vivante, d'un rang inférieur,
appelée chien ; de même qu'Adam, lorsqu'il reçut la vie, devint une créature vivante, ayant les forces et la sensibilité qui lui étaient propres, une âme vivante de l'ordre le plus élevé
parmi les êtres de chair : l'homme.
L'ORGANISME PLUS RAFFINÉ DE L'HOMME
Si la grande différence qui existe entre l'homme et la bête ne réside pas dans la vie qui les anime tous deux, ni
dans l'absence du pouvoir inhérent à l'âme, pouvoir que tous deux possèdent, cette différence résiderait-elle dans leurs corps ? Oui. La différence de natures est assurément toute physique ; en
outre, l'avenir de l'homme fait l'objet des promesses de Dieu, tandis que rien n'est prévu pour la vie future des bêtes, lesquelles sont incapables d'apprécier la métaphysique. Toutes choses égales d'ailleurs, la
forme et le poids du cerveau indiquent la capacité et l'intelligence. Sous ce rapport, l'homme a été, par le Créateur, beaucoup mieux doué que la brute. La brute a moins de matière cérébrale que
l'homme, et ce qu'elle a appartient presque exclusivement aux penchants égoïstes. La volonté de son maître, l'homme, est la plus haute conception qu'elle a du bien et du mal ; le sublime dans la nature ou en morale n'est pas
apprécié par la bête ; le Créateur ne l'a pas douée d'une telle capacité cérébrale.
Mais, à cause de la chute dans le péché et dans la mort, l'homme s’est fort éloigné de sa
perfection originelle, de cet état duquel le Juge infaillible put dire qu'il était « très bon » ; de sorte que si un certain nombre d'humains, par la culture de leurs plus bas
instincts et le délaissement de leurs plus hautes facultés intellectuelles, ont amoindri les organes du cerveau représentant ces plus hautes facultés, il n'en reste pas moins que ces organes sont toujours là et
capables de développement. Ce qui n'est pas le cas chez les spécimens les plus parfaits de la création animale inférieure. C'est donc en dotant l'homme d'un organisme supérieur et plus délicat, que le
Créateur l'a fait différer de la brute. Ils ont une chair et des os semblables à ceux de l'homme, respirent le même air, boivent la même eau, mangent des aliments similaires et, sont tous des âmes ou
créatures possédant une intelligence : mais l'homme, avec son meilleur corps, est susceptible d'une plus haute intelligence et il est considéré par le Créateur sur un plan entièrement différent. C'est
en proportion de sa dégradation par le péché et de son éloignement de la ressemblance primitive avec son Créateur, qu'il est dit de l'homme « qu'il s'abrutit », c’est- à-dire qu'il se
rapproche de la brute par l'affaiblissement de ses sentiments les plus nobles et les plus délicats.
Ce qui précède est d'accord avec le témoignage des Écritures. Nous lisons en effet en Genèse. 1 : 30
: « Cela vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi la vie [Hébreux. 'nephesh chaiyah'
— une âme vivante] ». — Et (Genèse. 1 : 20). « Que les eaux fourmillent d'une pullulation d'êtres vivants [Hébreux. Âmes vivantes] ». Voyez en notes les
versions Darby, Abbé Crampon, etc.
CE QU'ENSEIGNE L'ÉCRITURE A CE SUJET
La même leçon, à savoir que le principe de vie, dans le genre humain, n'est pas différent de celui qui anime
toutes les autres créatures respirant par les narines — pour les distinguer ainsi des poissons — est enseignée dans le récit de la destruction par le Déluge (Genèse. 6 : 17 ; 7 : 15, 22). Ceci est en plein accord avec la déclaration du roi Salomon que l'homme et la bête ont tous « un même souffle » [Hébreu ruach, esprit de vie] un même genre de vie ; et
« comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre ». (Ecclésiaste. 3 : 19). Quand il demandait (Ecclésiaste. 3: 21) : « Qui sait si le souffle des fils de l'homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas
dans la terre ? », il combattait la théorie païenne qui, même en ce temps-là, avait commencé à se répandre, savoir qu'une certaine vertu, inhérente à
la nature de l'homme, le prémunissait contre la mort, alors même qu'il semblait mourir. Le sage conteste toute preuve, toute connaissance soutenant cette théorie. Ce défi qu'il lance aux autres de ne pouvoir apporter aucune
preuve, ou d'admettre qu'ils n'ont pas une telle connaissance, suit la vérité qu'il énonce sur le sujet, dans les versets 19 et 20.
La différence entre l'homme et la bête ne réside pas dans le genre de souffle ou vie, mais en ce que l'homme a un
organisme plus raffiné que celui des autres animaux ; il possède des facultés morales et intellectuelles et des qualités à l'image ou ressemblance de celles du Créateur dont l'organisme d'esprit et non de
chair, est beaucoup plus raffiné encore. Et, comme nous l'avons déjà montré, l'espérance de l'homme en une vie future, ne repose pas dans ses facultés inhérentes, mais dans la disposition bienveillante
que son Créateur montra par la délivrance de toute âme de la mort par le grand Rédempteur et par la condition subséquente que quiconque voudra obtenir la vie éternelle par la résurrection devra se
soumettre aux termes de la Nouvelle Alliance.
Notre Rédempteur « répandit son âme [être] jusqu’à la mort » « Il offrit son âme [être] en sacrifice pour le péché » (Esaïe 53 : 10, 12) ; et ce
fut l'âme d'Adam (et sa postérité) qu'Il racheta ainsi avec son sang précieux, en faisant de son âme (être) une offrande pour le péché. En conséquence, des âmes furent
rachetées, et des âmes doivent être réveillées, ressuscitées. (Psaume 49 : 15).
Beaucoup supposent que les corps dans le sépulcre seront restaurés atome par atome ; mais l'Apôtre déclare,
au contraire : « ce que tu sèmes [dans la mort] ce n'est pas le corps qui naîtra ». Dans la résurrection, Dieu donne à chacun (à chaque
âme ou être sensitif) tel corps qu'il a plu à Sa sagesse infinie de lui donner : à l'Église choisie au cours de l'Age de l'Évangile, des corps
d'esprits, et à la classe du Rétablissement, des corps humains, mais nullement ceux qui furent perdus dans la mort.
(1 Cor. 15 : 37, 38).
De même qu'à la création d'Adam, l'union d'un organisme et du souffle de vie, produisit un être animé
ou âme, ainsi leur séparation par une cause quelconque met fin à l'être animé arrêtant toute pensée et toute sensation. L'âme (c'est-à-dire l'être sensible) cesse ; le corps
retourne à la poussière d'où il venait ; tandis que l'esprit ou souffle de vie retourne à Dieu qui l'avait donné à Adam et à sa race par lui (Ecclésiaste 12 : 7). Il retourne à Dieu dans
le sens qu'il n'est désormais plus soumis au contrôle de l'homme, comme dans la procréation. Et qu'il ne peut jamais être recouvré, sauf par la puissance divine. Reconnaissant ce fait, ceux qui reçoivent
l'instruction de l'Éternel, confient leur espérance en une vie future par la résurrection, à Dieu et à Christ, Son représentant glorifié à présent (Luc 23: 46 ; Actes 7 : 59). Ainsi donc, si Dieu n'avait
pourvu à la vie future de l'homme par une rançon et une promesse de résurrection, la mort aurait été la fin de toute espérance pour l'humanité (1 Corinthiens 15 : 14-18).
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Pasteur Josué Matthieu
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