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bandu2 : menu_arrow.gif Artikeln: Qu'es-ce que l'âme? (Pasteur Josué Matthieu) - 25/09/2009 11:18

 

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La révélation de ce que nous sommes en Jésus

La vérité des Ecritures. (4)

 

QU'EST-CE QUE L'ÂME ?

*  *  *

« Il ne préserva pas leurs âmes de la mort ».

(Psaumes 78 : 50 ).

TOUT le monde sait que le corps meurt, qu'il a besoin d'être continuellement alimenté, et que par conséquent, il ne peut être immortel. Mais les Écritures parlent d'âmes. Se peut-il que l'âme soit indestructible, que Dieu ayant créé une âme ne puisse la détruire ?

La raison nous dit, jusqu'à preuve absolue du contraire, que la vie de chaque créature est soumise à la volonté du Créateur. Notons que les Écritures ne parlent nulle part de l'immortalité de l'âme, comme certaines personnes semblent le supposer, ni dans les traductions, ni dans le texte original. Prenez une concordance et essayez de trouver les termes « âme immortelle », vous serez rapidement convaincu qu'on ne peut trouver une telle expression dans les Écritures. Au contraire, les Écritures déclarent que « Dieu peut détruire l'âme et le corps » ; et encore « l'âme qui pèche, est celle qui mourra ». (Matthieu 10 : 28 ; Ézéchiel 18 : 4, 20).

Ce qui peut mourir, ce qui peut être détruit n'est pas immortel, ne peut résister à l'épreuve de la mort, de la destruction. Donc, les Écritures citées prouvent que ni les âmes ni les corps ne sont immortels.

Qu'est-ce donc que l'âme ?

L'idée générale relative à l'âme est qu'elle est quelque chose d'indéfinissable en nous, mais ce qu'elle est, où elle est localisée, très peu tentent de l'expliquer. On prétend que ce quelque chose d'inconnu est l'être réel, intelligent, tandis que le corps est simplement son habitation ou son instrument. Un jour, un évêque méthodiste donna de l'âme la définition suivante : « Elle est sans intérieur ni extérieur, sans corps, sans forme ni membres et l'on pourrait en réunir un million dans une coquille de noix » excellente définition de rien du tout, dirions-nous !

DIEU PEUT DÉTRUIRE ET L'ÂME ET LE CORPS

Le corps n'est pas l'âme, comme l'affirment plusieurs ; notre Seigneur déclare en effet que « Dieu peut détruire et l'âme et le corps ». D'après ce qui précède, et si nos esprits sont affranchis de tous préjugés, nous devons être capables d'apprendre davantage sur ce sujet, par l'examen du récit inspiré concernant la création de l'homme. En Genèse 2 : 7 nous lisons :

« Et l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et souffla [Hébreu insuffla] dans ses narines une respiration [Hébreux. Souffle] de vie [Hébreux. vies au pluriel, C'est-à-dire souffle de vie commun à tous les animaux vivants] ; et l'homme devint une âme vivante » [C’est-à-dire un être animé].

Le récit montre que le corps fut formé le premier, mais ce ne fut un homme, une âme ou un être, que lorsqu'il fut animé. Il avait des yeux, mais ne voyait rien ; des oreilles, mais n'entendait pas ; une bouche, mais ne parlait pas ; une langue, mais pas de goût, des narines, mais pas d'odorat ; un cœur, mais pas de pulsation ; du sang, mais qui était froid et sans vie ; des poumons, mais qui ne fonctionnaient pas. C'était non pas un homme, mais une masse inerte, un corps inanimé.

La seconde étape dans le processus de la création de l'homme fut de donner la vitalité au corps convenablement formé et bien préparé ; et ceci est décrit en ces termes : « Il souffla dans ses narines une respiration de vie ». Quand une personne bien portante s'est noyée, et que la respiration est complètement suspendue, on peut la ranimer dit-on, en rétablissant graduellement le souffle dans les narines par le mouvement des bras : les poumons se meuvent alors comme un soufflet. Dans le cas d'Adam, cela n'a exigé, bien entendu, aucun effort de la part du Créateur, car l'organisme parfait qu'Il avait créé, s'anima sous le souffle vivifiant de l'oxygène de l'air.

Dès que pénétra le souffle vivifiant, les poumons se gonflèrent, les corpuscules du sang furent oxygénés et parvinrent au cœur, celui-ci les refoula dans toutes les parties du corps, éveillant en les rendant sensibles et actifs, tous les nerfs qui étaient préparés, mais qui jusque-là étaient endormis. Instantanément, cette énergie se transmit au cerveau, et les facultés de penser, de percevoir, de raisonner, de voir, de toucher, de sentir, de goûter, s'affirmèrent. Ce qui était un organisme humain sans vie était devenu un homme, un être sensitif ; la condition d'« âme vivante », mentionnée dans le texte, était atteinte. En d'autres termes, l'expression « âme vivante » signifie ni plus ni moins « être sensitif », c'est-à-dire capable de sentir, de percevoir, de penser.

D'autre part, quoique Adam possédât un organisme parfait, il était nécessaire pour le maintien de la vie, de l'âme ou être sensitif, qu'il se nourrît des fruits des arbres de vie. Et quand il pécha, Dieu le chassa du jardin « de peur qu'il n'avance sa main, qu'il ne prenne de l'arbre [pluriel arbres ou bosquet] de vie, qu'il n'en mange et ne vive a toujours [c'est-à-dire, en en mangeant continuellement] » (Genèse 3: 22). Comme les brouillards et les mystères se dissipent devant la lumière de la vérité qui rayonne de la Parole de Dieu !

A suivre

*  *  *

Pasteur Josué Matthieu

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bandu2 : menu_arrow.gif Artikeln: Seigneur enseigne-nous à prier. (Pasteur Josué Matthieu) - 25/09/2009 06:36

 

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La révélation de ce que nous sommes en Jésus

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER

— Luc 11 : 1 —

IL EST AUSSI NATUREL pour nous, en tant que chrétiens, de prier notre Père céleste qu'il l'est pour des enfants de bavarder avec leurs parents terrestres. Et qu'est-ce qui peut être plus réjouissant pour une mère ou pour un père que d'avoir un enfant qui confie ses pensées sans réserve, faisant pleinement confiance, sachant qu'une oreille aimante et compatissante est toujours ouverte ?

Mais nous ne devons pas être bavards dans nos prières. Dieu ne nous demande pas des prières d'une grande longueur, ni d'employer des mots éloquents. Comme le poète l'a dit : « La prière est le désir sincère de l'âme, prononcé ou inexprimé ». Dieu sait sans aucun doute de quelles choses nous avons besoin, sans que nous les demandions, de même qu'une mère connaît souvent d'avance quel est le désir inexprimé de son enfant.

Dans les amitiés humaines les plus étroites et les plus durables, les paroles ne sont pas nécessairement l'agent obligatoire qui attire et maintient ensemble deux individus. Une bonne conversation et l'échange de pensées profondes peuvent durer plus d'une heure, mais des moments silencieux de compagnie peuvent également réchauffer le cœur. Il y a une rencontre des pensées, le partage d'un esprit de même nature, qui ne dépendent pas d'un discours. Et il en est ainsi de notre amitié avec Dieu. Il est toujours là pour nous.

Pourtant notre approche consciente et réfléchie de Dieu dans la prière Lui est sans aucun doute agréable. Les disciples de Jésus, en observant Son étroite intimité avec le Père dans la prière, désiraient un enseignement afin qu'ils puissent acquérir aussi une relation plus profonde avec leur Dieu. La prière que Jésus leur donna, dans toute sa simplicité, a aidé plus d'un chrétien dont les propres paroles hésitantes semblaient inadéquates, et lui a procuré un réconfort immense.

Constance dans la Prière

Combien d'amitiés se flétrissent et meurent par manque de constance ! La lettre non écrite, la promesse non tenue, la visite négligée, tout cela sonne le glas de la mort de l'amitié, et les gens sont malheureux de cette perte. Comme notre Père céleste doit s'affliger quand Ses amis ne maintiennent pas le contact. Même si Ses miséricordes ne font jamais défaut, et s'Il continue à pourvoir à nos besoins que nous le demandions ou non, se peut-­il, en justice, qu'Il ne nous bénisse pas si richement si nous ne maintenons pas notre amitié chaude et vivante ?

La vie spirituelle a ses hauts et ses bas, et le Seigneur comprend que nous devons exercer les charges ordinaires de la vie et remplir nos obligations dans la famille, dans notre profession, dans la communauté et avec tous ceux avec lesquels nous avons quelque chose à faire. Dans notre environnement moderne, il n'est pas facile d'échapper aux tensions mentales et émotionnelles qui font pression tout autour de nous et perturbent notre paix, mais être conscient de la présence permanente et bienveillante du Seigneur est un soutien magnifique.

Commencer la Journée avec Dieu Peut Accomplir des Merveilles

En venant vers Dieu nous ne devons pas avoir la crainte qu'Il soit trop occupé par des choses de plus grande importance. S'approcher de Lui est une preuve de notre besoin et de notre confiance, et Lui demander chaque matin de prendre soin de notre journée assure que nous avons la direction divine dans toutes nos affaires. Il nous entend !

Nous ne devons pas détailler chaque problème attendu, ou indiquer au Seigneur comment les choses devraient aller. L'anxiété convient aussi peu au chrétien que la méfiance de l'amour de la mère sied à un enfant et, dans le cœur qui se repose sur Dieu, le souci ne peut trouver aucune place. Ce n'est que si nous permettons aux pressions de la vie de nous séparer de Lui, que nous perdrons la paix de Dieu qui nous aide à avoir confiance même où nous ne pouvons pas trouver Ses directions.

Continuité dans la Prière

Un pasteur chrétien, auquel une classe de jeunes élèves demanda s'il priait toute la journée, expliqua qu'il était toujours « en contact » avec Dieu, mais qu'il ne Lui parlait pas toujours. Ils comprirent. C'est l'attitude de cœur qui compte. Aux moments de crise, les pensées volent vraiment vers Dieu pour obtenir de l'aide, mais cette aide n'est pas absente alors que nous accomplissons nos obligations quotidiennes, en appliquant consciencieusement nos pensées sur la tâche en cours. De cette manière, nous trouvons qu'Il répond à nos prières inexprimées, ces désirs et sentiments enfouis dans notre cœur.

À la Fin du Jour

La prière du soir est pour la plupart des chrétiens notre principal moment de rencontre avec notre Créateur. Il semble impossible de maintenir une relation étroite avec Lui, d'édifier un caractère à la ressemblance à Christ et une ferme structure de foi, sans la prière ; plus que cela — sans régularité dans la prière. Mais combien, souvent, à la fin d'une journée affairée, nous avons un manquement pour nous approcher de Lui et Lui montrer notre amour et notre gratitude ! Et même lorsque nous sommes à genoux, l'esprit vagabonde, et les soucis de la journée et du lendemain y entrent furtivement. Il connaît notre faiblesse — mais il y a un remède.

Le fait de mettre notre louange, nos remerciements et nos requêtes en mots audibles, de parler doucement avec notre Père aimant — que les termes soient très simples — concentre magnifiquement l'esprit et le cœur, et apporte une telle bénédiction que nous ne renoncerons jamais volontairement au plus grand des privilèges. « Seigneur, enseigne-nous à prier ».

*  *  *

Pasteur Josué Matthieu

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bandu2 : menu_arrow.gif Artikeln: La vérité des écritures [2]. (Pasteur Josué Matthieu) - 25/09/2009 02:09

 

 

 

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La révélation de ce que nous sommes en Jésus

La vérité des Ecritures. (2)

LA VÉRITÉ PRÉSENTE

HISTORIQUE DE SON DÉVELOPPEMENT

De nombreuses questions ont été posées relativement aux vérités présentées dans les Études sur les Écritures et la Zion's Watch Tower, notamment pour demander d'où elles viennent et comment elles ont atteint leur développement symétrique et merveilleux. « Sont-elles dues à des visions ? Dieu a-t-Il eu recours à quelque moyen surnaturel pour donner solution de ces mystères, jusqu'alors restés cachés, de Son plan ? Les auteurs sont-ils plus que des êtres ordinaires ? Se réclament-ils d'une sagesse ou d'une puissance surnaturelle ? En d'autres termes, comment nous est parvenue cette révélation de la vérité divine ? »

Non, chers amis, je ne me réclame d'aucune supériorité, d'aucun pouvoir, d’aucune dignité surnaturelle ; loin de moi la pensée de me rehausser dans l'estime de mes frères de la Maison de la Foi, à moins que ce ne soit dans le sens dans lequel nous y avons été invités par le Maître quand il a dit : « Quiconque voudra devenir grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur » (Matthieu. 20 : 26 D.). Et quant à ma position parmi les gens du monde et de l'église nominale, je suis, certes, loin d'avoir de quoi me vanter, puisque je « ne rencontre partout que de l'opposition ». Je me contente cependant d'attendre pour être élevé, quand le temps marqué par le Seigneur sera venu (1 Pierre. 5 : 6). Je réponds donc en me servant du langage de l'Apôtre : « Pourquoi avez- vous les yeux fixés sur nous comme si  nous avions fait ces choses par notre propre puissance ? » Nous sommes « des hommes sujets aux mêmes passions que vous », ayant les mêmes infirmités et faiblesses, luttant avec acharnement contre les difficultés et le découragement, etc., pour avancer sur la route en vue d'être scellé pour le prix du Haut Appel, n'ayant qu'une seule prétention, celle, en tant que fidèle étudiant de la Parole de Dieu, de faire office, en quelque sorte, de doigt indicateur, suivant une expression que j'ai déjà employée, d'index vous aidant à découvrir pour vous-même dans le texte sacré, le Plan merveilleux de Dieu, non moins merveilleux pour moi, je vous assure, que pour vous, bien-aimés qui partagez ma foi et participez à ma joie.

Non, ces Vérités que je présente, comme interprète de Dieu, n’ont été révélées ni en songes, ni en visions, ni par la voix de Dieu se faisant entendre à mon oreille ; et elles n'ont pas été révélées toutes à la fois, mais peu à peu, depuis quelques années Ne croyez pas, d'ailleurs, que cette claire lumière projetée sur la Vérité soit le fait d'une pénétration spéciale ou le fruit du génie humain ; non, elle est due simplement à ce que le temps marqué par Dieu pour révéler ces Vérités, est arrivé. Et si je n'avais pas parlé, ou que personne ne se fût trouvé pour le faire, les pierres mêmes le crieraient.

Le récit qui suit n’est pas donné seulement parce qu'on m'a demandé à plusieurs reprises de rendre compte de la manière dont Dieu m'a guidé dans le sentier de la lumière, mais surtout, parce que je crois indispensable de dire modestement la vérité ; de couper court aux malentendus et aux racontars qui peuvent faire du tort et de montrer à nos lecteurs comment le Seigneur m’a aidé et dirigé.

En ce qui concerne les noms et les vues de tiers qui se sont séparés de moi, mais peuvent être mêlés à ce récit, je m'efforcerai de ne soulever que les points nécessaires pour comprendre notre position et les directions du Seigneur. Je ne saurais non plus citer tous les menus traits de la faveur divine, montrant que ma foi a été mise à l'épreuve et mes prières exaucées, etc. je me souviens que notre Maître et l'Église primitive n'ont pas laissé d'exemple de ce genre de foi qui se vante, mais ont plutôt conseillé l'inverse, disant : « As-tu la foi? Garde-la pour toi... ». Parmi les plus précieuses expériences de foi et de prière, il en est qui sont trop sacrées pour qu'on en fasse étalage.

A suivre.

*  *  *

Pasteur Josué Matthieu

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bandu2 : menu_arrow.gif Artikeln: La vérité des écritures [1]. (Pasteur Josué Matthieu) - 25/09/2009 01:36

 

 

 

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La révélation de ce que nous sommes en Jésus

La vérité des Ecritures.(1

Série. (01)

PÉRILS PARMI DE FAUX FRÈRES 2 COR. 11 : 26

Nos expériences de chrétiens diffèrent ; il n'y a pas deux chrétiens qui aient exactement les mêmes expériences, car nos tempéraments et talents varient ainsi que notre milieu. Mais nous pouvons être sûrs qu'aucun vrai fils de Dieu n'est dispensé des épreuves nécessaires de patience, de foi et d'amour. Quelle que puisse être la force du caractère, ou son apparence inébranlable face aux défauts habituels, nous pouvons être certains que ceux-là ont d'aussi grandes épreuves et croix que d'autres peut-être plus grandes ; peut-être de telles épreuves accableraient-elles les plus faibles, à qui le Seigneur, dans Son amour et dans Sa miséricorde, ne permet donc pas d'être tentés au-delà de ce qu'ils peuvent supporter 1 Cor. 10 : 13.

Même notre bien-aimé Seigneur Jésus, bien que parfait, eut à passer par une expérience mettant à l'épreuve et prouvant Sa soumission complète à la volonté du Père. En examinant la mise à l'épreuve de notre Seigneur, nous ne pouvons douter que Son caractère fort resta dans une certaine mesure indifférent aux paroles sarcastiques, amères et aux menaces des Scribes et des Pharisiens et que, de même, Il neutralisa rapidement et fermement les tentations de Satan. Aucunes de ces tentations, qui auraient été pour d'autres les plus grandes tentations, ne paraissaient L'émouvoir ni même grandement L'ennuyer. Il répondait froidement et souvent ironiquement aux attaques des ennemis déclarés et Il fut relativement impassible devant eux ; mais ce fut lorsque ceux qui trempaient la main dans le plat avec Lui levèrent le talon contre Lui (Ps. 41 : 9 ; Matt. 26 : 23) et Le quittèrent que Son cœur fut troublé blessé par de prétendus amis. La seule expression de découragement connue, relative à Son travail, eut lieu vers la fin de Son ministère lorsque l'épreuve devint de plus en plus sévère, et « que beaucoup s'en allèrent et ne marchèrent plus en Sa compagnie » disant de Ses doctrines : « C'est une doctrine difficile ; qui peut l'entendre ? » Les mots sans reproches mais pleins de tristesse, qu'il exprima alors aux douze disciples particulièrement dévoués, étaient remplis d’émotion et de chagrin déçu. « Allez-vous, vous aussi, partir ? » La réponse rapide de Pierre « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les mots de vie éternelle », a certainement été un baume adoucissant pour ce cœur noble et aimant, dont le seul élan était de faire le bien et de bénir les autres.

Et cependant, alors que la fin de Son ministère approchait, le moment vint où Il aurait à supporter plus encore de blessures de ceux qu'il aimait le plus. Il n'est pas étonnant qu'ayant une vue claire de la façon dont Son sacrifice devait s'accomplir, comment tous Ses disciples bien-aimés Le délaisseraient et Le renieraient, et comment l'un d'eux Le trahirait par un baiser, Il fut plein de tristesse, troublé dans Son esprit, et rendit ce témoignage : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera ». Et bien que Pierre ait courageusement dit : « Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point » et ils dirent tous la même chose Jésus vit qu'ils seraient tous disséminés, Le reniant à Son heure la plus éprouvante, et que ce courageux Pierre serait si terriblement criblé par Satan et se révélerait si faible qu'il jurerait même ne L'avoir jamais connu. En vérité, ces épreuves venant des « frères », dont certains étaient seulement faibles, et l'un faux de cœur, ont dû être parmi les expériences les plus douloureuses de notre Seigneur, durant le temps de Son épreuve. Cependant, aucune de ces choses ne L'ébranla ni ne L'influença, ne serait-ce qu'un moment, pour choisir une autre voie ? Il suivit joyeusement le chemin étroit, et laissa à Dieu le soin, à l'heure choisie par Lui de produire Sa justice comme le plein midi (Psaume. 37 : 6). Il fut obéissant à Dieu et fidèle à la Vérité, et ce fut ainsi qu'il souffrit, non seulement par les mains des méchants, mais aussi par les incompréhensions de Ses plus proches amis, qui ne saisirent pas clairement la situation, ni ne virent combien il était nécessaire qu'il fut d'abord le Sauveur avant de devenir le Rédempteur et le Roi.

La même expérience de périls parmi de faux frères et parmi des frères qui n'avaient pas aussi pleinement que lui-même saisi la Vérité, a été celle de Paul également.

Nous n'entendons jamais de plainte de sa part sur la façon dont le monde rejeta son message, médit de lui et le maltraita en tant qu'interprète principal de la doctrine impopulaire de la croix de Christ, qui était combattue à la fois par les juifs hésitants et aveuglés et par les sages du monde partisans des philosophies des Gentils. En effet, au lieu d'être déçu ou découragé par ses expériences passées, ou par la perspective de servitudes ou d'emprisonnements l'attendant dans l'avenir, il déclara avec confiance et joyeusement : « Mais je ne fais aucun cas de ces choses, ni ne tiens ma vie pour précieuse à moi-même » Actes 20 : 19-24.

Mais, comme pour le Seigneur Jésus, les expériences les plus sévères de Paul vinrent des « faux frères » qui, au lieu d'être des compagnons de travail et des ouvriers fidèles, comme de bons soldats de la croix, devinrent enflés d'orgueil, impétueux, et anxieux de devenir des chefs. Ces derniers, peu désireux ou incapables de voir la Vérité aussi pleinement et clairement que le fit Paul, à cause de leur mauvaise condition de cœur, et étant envieux de son succès et de l'aboutissement de son zèle et de son travail, allèrent à sa suite dans les différentes villes où il avait travaillé ; ils cherchèrent par une présentation erronée de son caractère comme de ses enseignements, à l'abaisser dans l'estime de la Maison de la Foi, et à ouvrir ainsi la route à diverses théories sophistiquées dont l'honneur rejaillirait sur eux comme enseignants de ce qu'ils revendiquaient être les vérités progressives, quoique détruisant à vrai dire, la vraie Vérité dans les esprits de beaucoup.

La seule contrariété que l'Apôtre Paul n’ait jamais manifestée dans ses lettres, fut sur ce sujet de mauvaise présentation par de faux frères. En se référant à ces faux apôtres par leur nom, afin qu'ils soient connus et reconnus comme tels voir 1 Tim. 1 : 19-20 ; 2 Tim. 4 : 10, 14-17 ; 2 Cor. 11 : 2-23 il exposait clairement leurs motifs impies d'orgueil, d'ambition et d'envie, qui ne leur firent pas craindre de saccager l'Église et la Vérité. Il mit particulièrement en évidence que, dans leur effort pour devenir des conducteurs, ils avaient fabriqué un évangile différent bâti sur un fondement différent de celui du seul vrai fondement la mort de Christ comme prix de la rançon pour l'homme.

Paul était zélé pour la Vérité, de crainte que ces faux apôtres n'utilisent des mots doucereux et des mauvaises présentations de son caractère et de la Vérité comme levier pour détourner les hommes du vrai Évangile.

Il les avertit contre ces instructeurs, non pour se garder la première place dans leur cœur, mais pour les mettre en garde, de peur que recevant ces nouveaux instructeurs, ils ne soient perturbés par les faux enseignements qu'ils présentaient, et de peur que le rejetant et perdant confiance en lui, en sa qualité d'homme et d'enseignant honnête et vrai, ils ne renoncent à ses enseignements qui étaient la Vérité. De là, sa référence à lui-même n’était pas une auto-défense ou une louange de lui-même, mais c'était une défense de la Vérité, et une tentative pour qu'ils voient que son caractère et sa carrière comme véritable instructeur s'accordaient bien avec le message vrai qu'il leur portait.

Et il montrait courageusement que des hommes pourraient prétendre présenter le même Jésus, le même esprit et le même Évangile, et être cependant de faux enseignants et des ouvriers fourbes, se transformant en apôtres de Christ. Et, dit-il, ne vous étonnez pas du fait que des hommes soient des grands ouvriers au nom de Christ pour des motifs ambitieux. « Ne vous étonnez pas, car Satan lui-même se transforme en ange de lumière. Ce n'est pas extraordinaire, par conséquent, si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice ».

La lettre de Paul aux Galates fut, de façon évidente, écrite pour contrecarrer les présentations erronées de ces faux frères (Gal. 1 : 6 ; 3 : 1). Pour rétablir la confiance dans le message de l'Évangile qu'il avait donné, il était nécessaire qu'il leur racontât un peu de son histoire. En le faisant il était nécessaire qu'il se référât à nouveau aux faux frères (Gal. 2 : 4), qui prétendaient être du même corps et qui cependant, en agissant contrairement à la Vérité, ramenaient sur les enfants de Dieu l'esclavage des erreurs dont ils s’étaient déjà libérés.

*  *  *

Pasteur Josué Matthieu

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